Titre original :

État des lieux de la prise en charge du syndrome du choc toxique dans le Nord Pas-de-Calais, de 2015 à 2020

Mots-clés en français :
  • Syndrome du choc toxique
  • staphylocoque
  • streptocoque du groupe A

  • Syndrome du choc toxique
  • Infections à staphylocoque doré
  • Infections à Streptococcus pyogenes
  • Soins hospitaliers
  • Choc septique
  • Infections à staphylocoques
  • Infections à streptocoques
  • Prise en charge de la maladie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2021LILUM409
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Le choc toxique, initialement décrit en 1978, est une pathologie aiguë, rare, avec une morbi-­mortalité élevée. Il s’agit d’un état septique causé par une toxine sécrétée par une bactérie, pouvant rapidement évoluer vers la défaillance multi-­viscérale et le décès. Les 2 principales bactéries en cause sont le Staphylococcus aureus et le Streptococcus pyogenes. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective multicentrique, menée au sein du service de Réanimation du CH de Dunkerque, et du service de Médecine intensive Réanimation du CHRU de Lille. Nous avons inclus les patients hospitalisés entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2020, dont le diagnostic retenu était un syndrome du choc toxique, d’origine staphylococcique ou streptococcique. Résultats : Nous avons constitué une cohorte de 11 patients (l’origine du choc toxique était staphylococcique pour 4 patients et streptococcique pour 7 patients). L’âge médian est de 59 ans dans le groupe staphylocoque et de 36,5 ans dans le groupe streptocoque. Le délai moyen de consultation était supérieur à 4 jours, avec un taux de mortalité de 100% pour le groupe staphylocoque, et 28,6% pour le groupe streptocoque. La prise en charge de la défaillance multi-­viscérale rejoint celle du choc septique. Cependant, l’antibiothérapie anti-­ toxinique utilisée est variable, avec 50% des patients recevant de la CLINDAMYCINE et 50% du LINEZOLIDE. Le diagnostic est posé de façon probabiliste dans la majorité des cas, devant une absence totale de confirmation bactériologique par identification des souches. Conclusion : Le choc toxique est une pathologique rare mais grave, nécessitant une prise en charge rapide et harmonisée. De nouvelles études sont nécessaires concernant l’utilisation de l’antibiothérapie anti-­toxinique, ainsi que les immunoglobulines polyvalentes par voie intraveineuse.

  • Directeur(s) de thèse : Vromant, Amélie

AUTEUR

  • Coqblin, Camille
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