Titre original :

Le Nivolumab en vie réelle dans le mésothéliome pleural malin : une étude de cohorte multicentrique française

Mots-clés en français :
  • Mésothéliome pleural malin
  • Nivolumab
  • étude de vie réelle
  • immunothérapie
  • seconde ligne thérapeutique

  • Mésothéliome pleural
  • Nivolumab
  • Immunothérapie anticancéreuse
  • Tumeurs de la plèvre
  • Mésothéliome
  • Nivolumab
  • Immunothérapie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2021LILUM434
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte: Le Mésothéliome Pleural Malin (MPM) est une tumeur rare, agressive, avec des options thérapeutiques limitées. Il n’y a pas de traitement recommandé de seconde ligne dans les mésothéliomes pleuraux malins. Le Nivolumab est prescrit sur avis d’expert en France depuis les résultats encourageant de MAPS2. Nous avons étudié les résultats de réponse et de survie, ainsi que les facteurs prédictifs concernant la réponse au Nivolumab. Méthode :Il s’agit d’une étude française de vie réelle multicentrique. Nous avons inclus les patients ayant reçu du Nivolumab, hors essai clinique, dans les MPM récidivant après une première ligne de traitement systémique. Résultats : Un total de 109 patients ont été inclus, de janvier 2019 à janvier 2021, avec un âge médian de 69 ans (IIQ 64-74 ans). 67,9% étaient des hommes. 82,6% avaient un soustype épithélioïde. 83,5% avait un performans statut (PS) de 0 ou 1. 48,6% des patients ont débuté le Nivolumab en 3e ligne ou ultérieure. Le suivi médian était de 21,1 [11,6 – 36,5] mois. Le taux de réponse objective était de 15,6% et le taux de contrôle de la maladie de 46,8%. La survie sans progression médiane (SSPm) était de 3,8 (IC 95% 3,2 – 5,9), et la SG médiane (SGm) de 12,8 mois (IC 95% 9,2 – 16,4). 66,1% ont présenté des effets indésirables attribués à l’immunothérapie, de tout grade. Les patients avec des MPM de sous-type histologique sarcomatoïde présentaient des taux de réponses objectives supérieurs en comparaison avec les sous-types épithélioïdes (OR = 4,1 ; IC 95% [0,95 – 16,1] p=0,045). L’apparition d’évènements indésirables sous Nivolumab était associé avec un meilleur taux de contrôle de la maladie avec un OR à 3,69 (IC95% [1,62 – 8,77]) p=0,002). Conclusion : Le traitement est efficace avec une tolérance acceptable. Cette efficacité est particulièrement retrouvée dans certaines populations, comme dans les sous-types histologiques sarcomatoïdes. La mono-immunothérapie dans le MPM gardera probablement une place dans l’arsenal thérapeutique, dans une population sélectionnée.

  • Directeur(s) de thèse : Scherpereel, Arnaud

AUTEUR

  • Crepin, Florian
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