• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Biologie Médicale
• Identifiant : 2021LILUM419
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/10/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Le virus du SARS-CoV-2 est responsable de la pandémie de la COVID-19 qui se poursuit à ce jour. La pathologie COVID-19 : Au regard de la situation au 05/09/2021, la France compte 77,8% de sa population en âge de se vacciner avec un schéma vaccinal complet soit près de 48 millions de personnes. On observe que 8 personnes sur 10 admises en réanimation n’avaient reçu aucune dose de vaccin et la France fait partie des pays les plus endeuillés. Les autres coronavirus hautement pathogènes (SARS-CoV-1 et MERS-CoV) : L’ensemble des travaux de recherche a permis très rapidement d’identifier et de classer ce nouveau virus parmi les coronavirus hautement pathogènes, aux côtés du SARS-CoV-1 et du MERS-CoV, tous les deux responsables d’épidémies en 2002 et 2012, respectivement. Si d’un point de vue clinique et radiologique, les trois virus orientent le clinicien vers une pneumonie à coronavirus, c’est bien la biologie qui permet un diagnostic de certitude grâce à l’apport de la biologie moléculaire (RT-PCR). La réponse antivirale : La COVID-19 est une maladie qui, au-delà de l’aspect infectieux, est capable de produire une réaction immunitaire démesurée. En effet, la surproduction de cytokines, chimiokines et interférons amènent à une situation physiologique insupportable pour le patient d’où une dégradation de son état clinique. L’implication des polynucléaires neutrophiles et objectif du mémoire : Les défaillances d’organes chez les patients en stade critique peuvent être expliquées par les polynucléaires neutrophiles qui vont créer un phénomène de nétose également responsable de la formation de thrombi et conduisant à des problèmes d’hémostase. Le travail qui va suivre s’intéresse à l’activation des neutrophiles dans cette réponse inflammatoire au SARS-CoV-2. Il sera l’occasion de conclure ce propos.