Titre original :

Évolution du profil cognitif un an après une stimulation cérébrale profonde des noyaux sous thalamiques pour une maladie de Parkinson dans la cohorte PREDISTIM

Mots-clés en français :
  • Parkinson
  • cognition
  • stimulation cérébrale profonde
  • PREDISTIM

  • Maladie de Parkinson
  • Parkinsoniens
  • Stimulation cérébrale profonde
  • Cognition
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Maladie de Parkinson
  • Stimulation cérébrale profonde
  • Cognition
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2021LILUM400
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’évolution de la cognition après Stimulation cérébrale profonde (SCP) pour une maladie de Parkinson est encore mal connue. La présence de troubles cognitifs majeurs est une contre-indication à l’intervention, mais l’impact cognitif du traitement chez des patients indemnes de troubles ou présentant un trouble cognitif léger (MCI) reste débattu. Notre objectif était d’observer l’évolution des performances cognitives à un an de la SCP. Le deuxième objectif était d’identifier des facteurs prédictifs d’évolution cognitive défavorable. Méthodes : Ce travail est une étude ancillaire de la cohorte PREDISTIM. Les évaluations cognitives standardisées étaient réalisées à l’inclusion et répétées à 1 an après SCP. Trois profils cognitifs étaient définis : Sans troubles cognitifs (Sans-TC), MCI avec syndrome striato-frontal (Sd-SF), MCI avec signes corticaux postérieurs (Sd-CP). Résultats : Sur les 242 patients inclus dans l’étude, 132 (54%) avaient un profil Sans-TC, 90 (37%) un Sd-SF, et 20 (8%) un Sd-CP. On retrouvait une aggravation significative du score au MOCA avec une perte moyenne de 0,93 ± 2,23 points (p<0,0001). Le taux de survenue d’un MCI était de 43%. Les facteurs associés à une évolution cognitive défavorable étaient un âge plus avancé, un score d’apathie plus élevé, une atteinte motrice axiale plus sévère, et des fonctions attentionnelles/mémoire de travail, des fonctions exécutives et du langage plus faibles à l’inclusion. Trois clusters ont été identifiés correspondant à des profils de patients évoluant selon des trajectoires cognitives différentes : C1= aggravation diffuse, C2= stabilité, C3= aggravation de l’efficience cognitive globale, des fonctions visuo-spatiales et de la mémoire épisodique. Les patients les plus stables étaient plus jeunes que les patients s’aggravant et avaient une efficience cognitive globale et des fonctions visuo-spatiales plus faibles à la baseline. Conclusion : L’évolution cognitive à 1 an de la SCP reste hétérogène. Il existe une aggravation de l’efficience cognitive globale quel que soit le profil cognitif initial, et la survenue d’un MCI est relativement fréquente dans notre cohorte. Un suivi sur le plus long terme semble essentiel pour étudier la pente évolutive de cette aggravation, et notamment avec des données permettant d’évaluer le retentissement sur la qualité de vie.

  • Directeur(s) de thèse : Carrière, Nicolas

AUTEUR

  • Muller, Paul
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