Titre original :

Faisabilité des examens complémentaires dans la prise en charge des infections génitales hautes en médecine générale : étude observationnelle dans la région Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Infections génitales hautes
  • examens complémentaires
  • médecine générale
  • prélèvement génital
  • échographie pelvienne

  • Organes génitaux femelles -- Infections
  • Examens médicaux
  • Prélèvements (diagnostic)
  • Organes génitaux femelles -- Échographie
  • Médecins généralistes
  • Infections de l'appareil reproducteur
  • Prise en charge de la maladie
  • Examen gynécologique
  • Échographie
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM393
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2021

Résumé en langue originale

Introduction : La plupart des infections génitales hautes (IGH) sont simples et sont prises en charge en soins externes. Les médecins généralistes ont donc un rôle très important dans le diagnostic, le traitement et le suivi de ces infections afin d’éviter le risque de séquelles parfois graves. En 2019, de nouvelles recommandations sur la prise en charge des IGH ont été publiées apportant des modifications en particulier concernant les examens complémentaires. L’objectif principal de cette étude est de décrire la faisabilité des examens complémentaires notamment la réalisation du prélèvement génital et de l’échographie pelvienne dans la prise en charge des IGH par les médecins généralistes. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, descriptive, transversale. Un questionnaire réalisé à l’aide du logiciel Evalandgo® a été envoyé par mail à 445 médecins généralistes tirés au sort, installés dans la région Hauts-de-France. Résultats : Du 8 janvier au 28 février 2021, 114 réponses ont été obtenues. Les nouvelles recommandations étaient connues par 19,3% des médecins. Quand une patiente consultait pour douleurs pelviennes, 9,6% des médecins réalisaient systématiquement un examen gynécologique. En cas de suspicion d’IGH, 94 médecins demandaient un prélèvement génital et parmi eux 17% le réalisaient au cabinet médical. Le prélèvement génital était plus souvent réalisé au cabinet médical par les médecins de sexe féminin (p=0,003) et par les médecins ayant un D.U. de gynécologie-obstétrique (p=0,029). Les 3 freins à la réalisation du prélèvement génital au cabinet médical les plus fréquemment relevés étaient le manque de temps, le manque de formation sur les actes gynécologiques et la difficulté de transmettre le prélèvement au laboratoire. En cas de prise de rendez-vous par le médecin, 62,8% des participants disaient obtenir une échographie pelvienne dans les 3 jours. Le schéma d’antibiotiques « ceftriaxone + doxycycline + métronidazole » était choisi par 36% des médecins. Conclusion : L’examen gynécologique et le prélèvement génital sont peu réalisés par les médecins généralistes au cabinet médical en cas de suspicion d’IGH. La réalisation de ce prélèvement au cabinet et la prise de rendez-vous pour l’échographie pelvienne nécessitent un temps de consultation plus long. Une formation sur les actes gynécologiques pourrait également être proposée dans le cadre de la formation médicale continue.

  • Directeur(s) de thèse : Faure, Karine

AUTEUR

  • Rousseau, Matilde
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