Titre original :

Comparaison de la résection chirurgicale à la chimio-embolisation intra-artérielle dans le traitement du carcinome hépatocellulaire unifocal de plus de 5 cm chez les patients atteints de cirrhose

Mots-clés en français :
  • Large carcinome hépatocellulaire
  • unique
  • cirrhose
  • résection hépatique
  • chimioembolisation intra-artérielle

  • Cirrhose hépatique
  • Carcinome hépatocellulaire
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Survie (médecine)
  • Cirrhose du foie
  • Carcinome hépatocellulaire
  • Tumeurs du foie
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2021LILUM359
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/09/2021

Résumé en langue originale

Contexte : La résection chirurgicale est une option thérapeutique pour le traitement du CHC unifocal de plus de 5 cm chez les patients atteints de cirrhose, mais la chirurgie reste controversée dans la littérature, notamment en comparaison avec la chimio-embolisation intraartérielle, qui bien qu’étant un traitement non curatif, a l’avantage d’être moins invasif et moins morbide. Le but de cette étude était de comparer les résultats oncologiques de la résection hépatique par rapport à la chimio-embolisation intra-artérielle chez des patients ayant un CHC de plus de 5cm sur foie de cirrhose. Patients et méthodes : Tous les patients ayant un CHC unique de plus de 5cm sur foie de cirrhose compensée et sans invasion macro-vasculaire entre 2009 et 2019 au CHU de Lille ont été évalués dans notre étude. L’objectif primaire était la survie globale. La survie sans récidive, les facteurs pronostiques et la morbi-mortalité post-procédure étaient évalués en tant qu’objectifs secondaires. Une analyse complémentaire comparant les CHC de plus de 5cm au CHC de moins de 5cm a été réalisée dans un second temps. Résultats : 26 patients dans le groupe « Résection » et 49 patients dans le groupe « CEIA » ont été évalués. Après ajustement, les deux cohortes étaient comparables sur l’âge et le score de comorbidité de Charlson. Dans le groupe « Résection » la survie globale à 3 et 5 ans était de 65,4% et 48%, et de 31,4% et 14% dans le groupe « CEIA » avec une médiane de survie de 40,8 mois et 21,6 mois respectivement. Après analyse multivariée, on notait une meilleure survie globale de façon significative dans le groupe « Résection » (HR 0,4 ; IC95% : 0,21 – 0,76, p = 0,005). Les résultats étaient similaires pour la survie sans récidive avec une médiane de survie de 19,2 mois (« Résection ») et de 7,2 mois (« CEIA »). La résection améliorait de façon significative la survie sans récidive (HR : 0,34 ; IC95% : 0,19 – 0,60, p = 0,0002). La morbi-mortalité postprocédure était plus importante chez les patients réséqués (OR : 16,6 ; IC95% : 4,87 – 56,76). Le seul facteur de mauvais pronostic significatif de la survie globale était l’AFP > 400ng/ml (p=0,02). Après l’analyse complémentaire, la taille n’avait pas d’impact significatif sur la survie globale après résection (p = 0,5). Conclusions : La résection hépatique permet d’améliorer les résultats oncologiques à long terme comparée à la chimio-embolisation intra-artérielle chez des patients avec un carcinome hépatocellulaire de 5 cm ou plus sur cirrhose.

  • Directeur(s) de thèse : Truant, Stéphanie

AUTEUR

  • Denglos, Pauline
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