• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Chirurgie générale
• Identifiant : 2021LILUM162
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 08/06/2021

Résumé en langue originale

Objectif : Évaluer le suivi des patients porteur d’une neuro-modulation sacrée (NMS), ainsi que décrire et rechercher les causes et les facteurs de risque de rupture de suivi après implantation. Méthode : Dans le cadre d’une homogénéisation des pratiques tous les patients ayant eu une implantation définitive de NMS entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2019 au sein de 6 centres hospitaliers étaient convoqués pour une (télé)consultation standardisée et étaient éligibles à la présente étude rétrospective. Ils étaient répartis en fonction de la régularité de leur suivi post-opératoire selon 3 profils de suivi : « Suivi régulier », « Suivi irrégulier » et « Perdu de vue ». Le critère de jugement principal était l’évolution de la proportion annuelle de ces 3 profils au cours des 5 ans suivant l’implantation. Les critères de jugement secondaires comprenaient notamment la description des causes et la recherche de facteurs de risque de rupture de suivi en analyse uni et multivariée. Résultats : Au total, 259 patients étaient inclus, dont 175 ont été revus en (télé)consultation standardisée, avec 105 « Suivi régulier », 34 « Suivi irrégulier » et 36 « Perdu de vue ». La proportion de patients ayant un profil « Suivi régulier » diminuait progressivement pour atteindre 46,2% à 5 ans. L’absence de gêne en lien avec les symptômes urinaires (26,5%), le manque de temps lié à des contraintes de santé (22,1%) et l’absence de connaissance concernant les autres traitements possibles (13,2%) constituaient les causes principales de rupture de suivi. En analyse multivariée, seule l’absence de connaissance du protocole de suivi par les patients était statistiquement associée à la rupture de suivi (OR = 5,16 IC95% [2,12-13,57]). Conclusion : La proportion de patients suivis après implantation d’une NMS diminue régulièrement au fil des années, souvent en lien avec un défaut d’éducation thérapeutique