Hémodynamique maternelle en césarienne : étude observationnelle des variations du volume d’éjection systolique à la naissance
- Hémodynamique maternelle
- césarienne
- bioimpédancemétrie
- volume d’éjection systolique
- Césarienne
- Hémodynamique
- Pression artérielle
- Césarienne
- Hémodynamique
- Débit systolique
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
- Identifiant : 2021LILUM374
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 28/09/2021
Résumé en langue originale
Contexte : En césarienne, les variations hémodynamiques maternelles à la naissance ont été peu étudiées, mais plusieurs hypothèses physiologiques indiqueraient une augmentation du volume d’éjection systolique (VES). Nous avons voulu confirmer cette augmentation du VES maternel, déterminer le moment où celle-ci débute, ainsi que l’importance et le moment de survenue du pic du VES. Type d’étude : prospective, observationnelle, descriptive Méthode : Femmes majeures sans antécédent cardiovasculaire accouchant par césarienne à la maternité Jeanne de Flandre du CHU de Lille, sous anesthésie péri-médullaire ou générale. Les variations du VES étaient mesurées par bio-impédancemétrie (NICCOMO®, MEDIS) entre 5 minutes avant et 10 minutes après la naissance. L’impact de celle-ci sur les variations du VES était analysée par la méthode de régression linéaire mixte. Résultats : Le VES avant la naissance était de 83(30) mL et le VES après la naissance était de 87(24) mL. L’augmentation du VES débutait dès la naissance (pentes de VES de -0,03 avant vs 0,06 ml/seconde après naissance, p<0,0001), atteignant un pic de 102(26) mL à 330[210 ; 510] secondes, correspondant à une augmentation de 20 %[10,91 ; 35,84] du VES basal. Il existait parallèlement une baisse de la pression artérielle diastolique (PAD) après la naissance (64[56 ;72] vs 71[62 ;80] mmHg), atteignant un minimum de 52(14) mmHg à 5 minutes. Conclusion : Il existe une augmentation du VES débutant immédiatement après la naissance pour atteindre un pic de 20% concomitant à une baisse importante de la PAD. Ces résultats pourraient s’expliquer en partie par la levée du syndrome cave et l’administration d’ocytocine.
- Directeur(s) de thèse : Gonzalez Estevez, Max
AUTEUR
- Brunner (Deroo), Lucie