Titre original :

Médecine des voyages et patients infectés par le VIH : étude auprès de 104 patients suivis au COREVIH de Tourcoing

Mots-clés en français :
  • Médecine des voyages, VIH, médecine générale, Voyages -- Aspect médical, Infections à VIH -- Patients

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M331
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/10/2013

Résumé en langue originale

Contexte / Introduction : Parmi le milliard de voyageurs de 2012, on compte des patients infectés par le VIH (PIVIH). Le progrès des traitements pour les PIVIH contribue à une santé sûre avec gain de confiance et désir de voyager (présence toutefois de restrictions dans certains pays), notamment auprès de leurs familles et amis (VFR : Visiting Friends and Relatives) pour ceux non originaires de France. Depuis l’apparition des thérapies antirétrovirales de haute activité, en dehors de 4 études (européennes et canadiennes), aucune étude française n’a analysée le profil et les risques des PIVIH voyageurs. Objectif : Analyse épidémiologique descriptive des caractéristiques et risques des PIVIH voyageurs hors Europe. Méthode : A travers un auto-questionnaire sur le pré-voyage, le séjour et le retour, nous avons colligé le vécu des événements et le comportement des PIVIH suivis au COREVIH de Tourcoing du 04 mars au 30 juillet 2013. Résultats : 341 PIVIH ont consulté en hôpital de jour et 104 questionnaires ont été recueillis. 70% des PIVIH de l’étude étaient des hommes. 90 % étaient traités et en bonne santé (ARN VIH médian à 62 copies/ml et CD4 à 545/ mm3). La durée médiane du séjour était de 21 jours (15 pour les touristes, 30 pour les VFR). L’Afrique Sub-Saharienne est la destination préférentielle avec 44%, suivie de l’Afrique du Nord (22%) puis de l’Asie (15%). On note 51 % de VFR et 42% de touristes. 70% des PIVIH ont consulté avant leur départ. 29 voyageurs ont eu un événement médical au cours du voyage dont 9 ont consulté sur place et 1 fut hospitalisé. 4 voyageurs se sont fait voler les antirétroviraux. Au retour, 21 patients ont consulté, dans les 15 jours en moyenne, et 2 ont été hospitalisés (accès palustre à P. ovale et déshydratation sur turista). Enfin 10 patients n’ont pas bien pris leur traitement antirétroviral… Conclusion : Nos données sont similaires à la littérature spécifique et générale. Nos PIVIH sont plus âgés mais les études sont plus anciennes. L’exposition à un évènement médical serait moins fréquente que les autres voyageurs (mais petit effectif). Une attention particulière doit toutefois être dirigée vers les VFR qui partent pour une longue durée et risquent de s’exposer entre autre à l’arrêt des antiviraux.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Ajana, Faïza

AUTEUR

  • Leroux, Maxime
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