Titre original :

Marqueurs cliniques et biologiques d’aggravation secondaire chez le patient diagnostiqué COVID-19 aux urgences du CHRU de Lille

Mots-clés en français :
  • SARS-CoV2
  • Cvoid-19
  • aggravation
  • maladie thromboembolique

  • Covid-19
  • SARS-CoV-2 (virus)
  • Facteurs de risque
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Infections à coronavirus
  • Virus du SRAS
  • Aggravation clinique
  • Évolution de la maladie
  • Facteurs de risque
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2021LILUM395
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2021

Résumé en langue originale

Objectif : Le SARS-CoV2 est responsable d’une maladie, la COVID-19, suivant un modèle stéréotypé d’aggravation secondaire environ 10 jours après les premiers symptômes. L’objectif est de rechercher les facteurs prédictifs d’aggravation vers les soins intensifs, disponibles en routine aux urgences. Les objectifs secondaires sont d’étudier ces mêmes facteurs sur la mortalité et les évènements thromboemboliques, tout en comparant l’ensemble de ces variables entre la première et la deuxième vague. Méthodologie : Étude de cohorte, prospective, observationnelle, monocentrique, étudiant 401 patients ayant consulté aux urgences du CHRU de Lille, du 26 mars 2020 au 1er novembre 2020. On réalise l’inclusion des patients à J0 (la consultation aux urgences), ainsi que la relève des données cliniques, et le prélèvement des données biologiques. A J30, les patients sont rappelés pour collecter la présence d’une aggravation vers les soins intensifs, un décès, ou un évènement thromboembolique. Résultats : Sur 401 patients inclus, les facteurs associés à l’aggravation secondaire étaient : le sexe masculin, l’âge, l’antécédent cardiovasculaire, le diabète, des concentrations de fibrinogène, de CRP, de D-dimères, de troponines et de facteur de Willebrand élevées. En analyse multivariée, le sexe féminin présentait un OR à 0,38 (IC95% : 0,19 – 0,77 ; p = 0,007), les maladies cardiovasculaires un OR à 4,2 (IC95% : 2,1 – 8,2 ; p < 0,0001), le rhésus positif un OR à 0,35 (IC95% : 0,12 – 0,97 ; p = 0,043) et la CRP un OR à 1,6 (IC95% : 1,1 – 2,2 ; p = 0,012). Concernant la mortalité en analyse multivariée, les facteurs de risque étaient l’âge, les antécédents cardiovasculaires et respiratoires, et les troponines élevées ; les facteurs protecteurs étaient l’IMC et le rhésus positif. Conclusion : Les facteurs clinico-biologique identifiés dans cette cohorte pourraient aider à l’orientation initiale des patients aux urgences soit en motivant un transfert vers les soins critique, soit une sortie en ambulatoire.

  • Directeur(s) de thèse : Garrigue-Huet, Delphine

AUTEUR

  • Duhautois, Victor
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