Titre original :

Évaluation de l’appréciation de la sévérité des patients infectés par le COVID19 aux urgences du Centre Hospitalier de Calais, étude comparative des patients de la première et deuxième vagues épidémiques

Mots-clés en français :
  • COVID19
  • vague épidémique
  • orientation hospitalisation
  • évaluation gravité

  • Covid-19
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Triage (médecine)
  • Hospitalisation
  • Infections à coronavirus
  • Service hospitalier d'urgences
  • Triage
  • Hospitalisation
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2021LILUM336
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/09/2021

Résumé en langue originale

Contexte : La pandémie à COVID19 est responsable, depuis l’hiver 2020, d’un afflux saturant des urgences et des services hospitaliers ; son évolution par vagues entraine une mise en tension de ceux-ci. L’objectif de cette étude est de comparer l’appréciation de la sévérité des patients COVID19, lors de l’admission aux urgences, permettant leur hospitalisation dans la filière de soin la plus adaptée pour la 1ère et la 2ème vague. Matériel et Méthodes : Notre étude est comparative, observationnelle, et rétrospective ; sous la forme d’une évaluation des pratiques professionnelles. Sont inclus tous patients majeurs, consultant aux urgences du CH de Calais, considérés comme cas possibles de COVID19, avec une PCR positive. Le critère de jugement principal est l’existence d’une réorientation hospitalière dans les 48 premières heures après le passage aux urgences, témoignant d’une évaluation de la gravité initiale inadéquate. Résultats : Nous comparons l’orientation de 53 patients lors de la 1ère vague, à celle de 100 patients pour la 2ème vague. Il n’existe pas de diminution significative du nombre de réorientation lors de la 2ème vague (24,5% vs 16%, p = 1,00). Cependant il existe une augmentation significative du nombre de retour à domicile après le passage aux urgences (aucun vs 19%, p = 0,001). Il existe une diminution significative de la durée d’hospitalisation médiane (11 vs 8 jours, p = 0,006), similaire aux médianes nationales. Conclusion : Une amélioration de l’orientation hospitalière après le passage aux urgences est survenue au cours de la 2ème vague ; mais dans le cadre d’une pandémie évoluant par vague avec survenue de multiples variants il convient d’améliorer l’appréciation de la gravité initiale pour juguler le flux de patients nécessitant une hospitalisation.

  • Directeur(s) de thèse : Dehouck, Marc-Antoine

AUTEUR

  • Bassez, Marie
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