Titre original :

Maladie réfractaire à 3 mois du traitement d'induction par rituximab dans les vascularites à ANCA nouvellement diagnostiquées ou en rechute : une série rétrospective multicentrique française de 121 patients

Mots-clés en français :
  • Anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles
  • ANCA
  • vascularites associées aux anticorps anti-cytoplasme des neutrophiles
  • vascularites systémiques
  • rituximab

  • Angéite
  • Anticorps anticytoplasme des polynucléaires
  • Granulomatose de Wegener
  • Rituximab
  • Vascularites associées aux anticorps anti-cytoplasme des neutrophiles
  • Granulomatose avec polyangéite
  • Polyangéite microscopique
  • Rituximab
  • Échec thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine interne
  • Identifiant : 2021LILUM325
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/09/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Le traitement par rituximab est efficace dans l'induction de la rémission des vascularites à ANCA (anticorps cytoplasmiques anti-neutrophiles) avec des taux de rémission à 6 mois élevés. La fréquence et les facteurs de risque de maladie réfractaire sont mal connus. Notre objectif était d'évaluer la fréquence et les facteurs de risque de maladie réfractaire à 3 mois de traitement d'induction par rituximab dans les vascularites associées aux ANCA. Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique française entre 2010 et 2020 incluant des patients atteints soit de granulomatose avec polyangéite, soit de polyangéite microscopique nouvellement diagnostiquées ou en rechute et ayant reçu un traitement d'induction par rituximab. Le critère d'évaluation principal était la présence d'une maladie réfractaire à 3 mois (M3) définie comme une maladie non contrôlée (aggravation du BVAS/WG 1 mois après l'induction par RTX) ou une poussée de la maladie (augmentation du BVAS/WG de >1 point après le premier mois de traitement et avant M3). Résultats : Cent vingt et un patients ont été inclus. Le suivi médian était de 8,3 ans (3,2,14,1). Dix-neuf (15.7%) patients présentaient une maladie réfractaire à M3 sans différence statistiquement significative pour les critères démographiques, le type de vascularite, le type d'ANCA, le stade de la maladie ou les atteintes d'organes. Les patients présentant une maladie réfractaire à M3 présentaient plus souvent une forme localisée de la maladie (42 % contre 18 %, p=0.03) et avaient moins souvent reçu de bolus initiaux de méthylprednisolone (26 % contre 58 %, p=0.011). Sur les 19 patients ayant une maladie réfractaire à M3, sept ont reçu un traitement immunosuppresseur ou immunomodulateur supplémentaire. Tous les patients étaient en rémission à 6 mois. Au cours du suivi, les patients réfractaires à M3 ont présenté d'avantage d'événements cardiovasculaires et infectieux graves. La mortalité liée au SARS-CoV2 était de 16% et représentait la moitié des décès d'origine infectieuse. Conclusion : Notre étude retrouve environ un sixième des patients réfractaire à M3 du traitement d'induction par RTX. Ces patients présentaient plus souvent une forme localisée de la maladie et étaient moins souvent traités par initiaux bolus de méthylprednisolone.

  • Directeur(s) de thèse : Pokeerbux, Mohammad Ryadh

AUTEUR

  • Machet, Thomas
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