Titre original :

Evaluation rétrospective du caractère urgent à réaliser une IRM cérébrale ou médullaire chez l’enfant aux urgences pédiatriques

Mots-clés en français :
  • Neuro-imagerie
  • enfant
  • urgences
  • experts

  • Urgences en pédiatrie
  • Imagerie pour le diagnostic en pédiatrie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Médecine d'urgence pédiatrique
  • Neuroimagerie
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM283
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/09/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) est le Gold Standard dans l’imagerie cérébrale en pédiatrie. Son utilisation est en augmentation croissante notamment aux urgences. Cependant il s’agit d’un examen pouvant être difficile à réaliser chez l’enfant avec de nombreux freins tels que le bruit, l’immobilité prolongée, la nécessité de sédation ou anesthésie générale. Cette étude avait pour objectif d’identifier quelles IRM cérébrale et/ou médullaire réalisées aux urgences pédiatriques avaient réellement un caractère urgent. Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, monocentrique, analytique, incluant les patients ayant bénéficié d’une IRM cérébrale et/ou médullaire aux urgences pédiatrique du CHU de Lille en 2018. Le critère de jugement principal était le caractère urgent ou non de l’IRM évalué par un comité d’experts indépendants. Les critères secondaires étaient les indications d’IRM justifiées en urgence, la concordance inter-observateurs, les modifications de la prise en charge au décours immédiat de l’IRM, l’analyse des variables associées au caractère urgent de l’IRM et l’analyse du parcours de soin des moins de 5 ans et des patients ayant bénéficié d’une anesthésie générale. Résultats : Notre étude incluait 159 patients. 46 de ces IRM (29%) étaient justifiées en urgence d’après le comité d’experts, 62 étaient non justifié en urgence (39%). La concordance inter-observateurs était moyenne à faible. Les vertiges associés à une anomalie de l’examen neurologique et les troubles sphinctériens étaient des indications pour lesquelles l’IRM semblait justifiée en urgence. L’IRM a modifié la prise en charge du patient dans 18% des cas. Une anesthésie générale était réalisée dans 24% des cas, et était à l’origine d’un allongement du délai entre la consultation et l’examen ainsi qu’une augmentation de la durée du séjour aux urgences. Conclusion : Selon le comité d’expert, 29% des IRM réalisées aux urgences pédiatriques du CHU de Lille en 2018 étaient justifiées en urgence. Un quart de ces IRM étaient réalisées sous anesthésie générale. Des critères précis d’indication en urgence d’une neuro-IRM chez l’enfant seraient nécessaires.

  • Directeur(s) de thèse : Dubos, François

AUTEUR

  • Laffargue, Mathilde
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