Titre original :

Évaluation de la capacité du scanner double énergie à identifier les dépôts précoces de cristaux de pyrophosphate de calcium au genou

Mots-clés en français :
  • Radiologie
  • chondrocalcinose
  • scanner
  • DECT

  • Chondrocalcinose articulaire
  • Genou
  • Scanographie
  • Chondrocalcinose
  • Genou
  • Tomodensitométrie
  • Diphosphate de calcium
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2021LILUM334
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/09/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Nous avons cherché à évaluer la capacité du scanner double énergie (DECT) à identifier les dépôts précoces de cristaux de pyrophosphate de calcium dans les ménisques et le cartilage articulaire du genou, en fonction de la présence ou de l’absence de chondrocalcinose au scanner conventionnel. Matériel et méthode : 132 patients ont été affectés en deux groupes : un groupe suspect de rhumatisme à dépôts de pyrophosphate de calcium (CPPD) (n = 50) et un groupe contrôle (n = 82). Ils ont bénéficié d’un scanner DECT du genou, et 5 paramètres DECT ont été mesurés dans des ROI prédéfinies au sein des ménisques et cartilages articulaires. Une comparaison statistique à l’aide de modèles linéaires mixtes avec ajustement des facteurs de confusion a ensuite été effectuée. Une analyse en sous-groupe a été réalisée, en excluant les ROI des patients « CPPD » avec une calcification déjà visible sur les images de scanner conventionnel. Résultats : Dans les ménisques et les cartilages articulaires, et pour les 5 paramètres DECT, les ROI calcifiées des patients « CPPD » ont montré des valeurs significativement plus élevées que les ROI des patients « Contrôles » (p ≤ 0,036). A l’inverse, les ROI non calcifiées des patients « CPPD » étaient comparables à ceux des patients « Contrôles » (p ≥ 0,09). Alors que les paramètres DECT ont été performants (AUC = 0,86-0,87) pour différencier les ROI calcifiées des patients « CPPD » des « Contrôles », le scanner DECT n’a pas réussi à distinguer les ROI non calcifiées des patients « CPPD » des « contrôles » (AUC = 0,58-0,59). Conclusion : Le scanner DECT a donc le potentiel de caractériser les dépôts microcristallins intra articulaires du genou, mais la technologie double énergie actuellement disponible n’est pas encore capable d’identifier les dépôts précoces de CPP s’ils ne sont pas déjà visibles au scanner conventionnel.

  • Directeur(s) de thèse : Budzik, Jean-François

AUTEUR

  • Marzin, Claire
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