Titre original :

Radicalisation, terrorisme et troubles mentaux : une étude descriptive au quartier de prise en charge de la radicalisation du centre pénitentiaire de Lille-Annoeullin

Mots-clés en français :
  • Terrorisme
  • psychiatrie
  • troubles mentaux
  • radicalisation
  • prison

  • Radicalisation violente
  • Terrorisme
  • Terroristes
  • Prisonniers -- Services de santé mentale
  • Psychopathologie
  • Maladies mentales
  • Terrorisme
  • Prisonniers
  • Troubles mentaux
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2021LILUM298
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/09/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Le terrorisme et la radicalisation ont marqué l’époque moderne et constituent des problématiques d’actualité, sinon des enjeux d’avenir. Les pouvoirs publics ont sollicité les psychiatres dans la prévention et la prise en charge de la radicalisation. La littérature scientifique traitant des troubles mentaux en population radicalisée s’est développée mais n’a pas permis d’établir de lien causal entre trouble mentaux, radicalisation et terrorisme. Méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive de l’état de santé mentale d’un échantillon de personnes détenues au sein du Quartier de Prise en charge de la Radicalisation du Centre Pénitentiaire de Lille-Annoeullin entre Janvier 2016 et Décembre 2020. Nous avons analysé les données de 32 patients, recueillies lors d’une consultation « arrivants » Résultats : le trouble le plus fréquent était le trouble de personnalité. Aucun trouble psychotique n’a été retrouvé dans l’échantillon. Les patients de l’échantillon étaient significativement moins bien insérés professionnellement s’ils avaient déjà bénéficié d’une prise en charge en psychiatrie comparativement aux autres. Les troubles mentaux étaient peu fréquents et sous-représentés par rapport au reste de la population carcérale, mais également à certains échantillons de population radicalisée ou terroriste. Conclusion : Les personnes radicalisées et terroristes du QPR d’Annoeullin présentent moins de trouble mentaux que les autres détenus. Cependant d’importantes limites à cette étude ne permettent pas de conclure formellement. Le lien entre troubles mentaux, radicalisation et terrorisme n’est toujours pas établi et d’autres études sont nécessaires. L’enjeu pour l’avenir consistera en l’utilisation d’outils cliniques et criminologiques standardisés pour des études de meilleur niveau de preuve scientifique.

  • Directeur(s) de thèse : Trimbur, Margot

AUTEUR

  • Bauer, Timothée
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