Titre original :

Évaluation de l’efficacité des infiltrations de plasma riche en plaquettes dans la prise en charge de la gonarthrose : à propos d’une étude rétrospective de 38 cas

Mots-clés en français :
  • Arthrose
  • genou
  • PRP
  • infiltration

  • Gonarthrose
  • Injections
  • Plasma riche en plaquettes
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Gonarthrose
  • Injections articulaires
  • Plasma riche en plaquettes
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2021LILUM190
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/06/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Le recours aux infiltrations de PRP dans le domaine de l’orthopédie est en constante augmentation. En 2018, la Société Française de Rhumatologie ne s’est pas prononcée sur la prise en charge de la gonarthrose par injection intra-articulaire de concentrés plasmatiques plaquettaires (PRP) « faute de recul et de l’insuffisance des données ». L’objectif de ce travail était d’évaluer l’efficacité des infiltrations intra-articulaires de PRP dans la prise en charge de la gonarthrose. Méthodes : Il s’agissait d’une étude monocentrique, rétrospective, réalisée au CHU de Lille. Le PRP utilisé était pauvre en leucocytes, obtenu par mono-centrifugation et injecté en une seule injection. L’efficacité était évaluée selon l’amélioration clinique perçue par les patients sur une échelle de Likert allant de 1 à 5, les scores KOOS-12 et FJS étaient également recueillis. Les patients étaient ensuite classés et comparés en deux groupes : un groupe « satisfait » correspondant à une amélioration clinique ≥3 et un groupe « non satisfait » pour une amélioration <3. Résultats : 38 patients ont été inclus : 14 femmes (36,8%) et 24 hommes (63,2%) d’âge moyen de 52±11 ans et d’IMC moyen de 26±4 kg/m2. La répartition selon les stades d’Ahlbäck 1, 2, 3 était respectivement de 54,1%, 35,1% et 10,8%. Une majorité des patients (52,6%) avait déjà reçu au moins une infiltration dans le genou traité. L’amélioration moyenne était de 2,8±0,9 [1-4], le FJS était de 66,6±19,4 [21-92] et le KOOS-12 de 75,5±14,3 [40-94]. Deux patients ont bénéficié d’une arthroplastie dans l’année suivante l’infiltration. La majorité des patients (63,8%) étaient classés dans le groupe « satisfait » et présentés des scores FJS et KOOS-12 significativement supérieurs au groupe « non-satisfait » (p<0,05). La seule différence statistiquement significative retrouvée entre les deux groupes concernait le stade radiologique d’Ahlbäck (p=0,003) avec un stade plus faible dans le groupe « satisfait ». L’IMC, le sexe et les antécédents d’infiltration n’étaient pas statistiquement significatifs entre les deux groupes. Conclusion : L’injection intra-articulaire de PRP est une procédure peu invasive et efficace dans la réduction des symptômes de la gonarthrose, permettant d’obtenir une bonne satisfaction en cas de gonarthrose peu évoluée (Stade d’Ahlbäck 1).

  • Directeur(s) de thèse : Putman, Sophie

AUTEUR

  • David-Moumen, Samy
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