• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2013LIL2M323
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 22/10/2013

Résumé en langue originale

En France, l’adoption concerne 5 enfants sur 1000 naissances chaque année, dans 90% des cas à l’Internationale. Avant l’adoption et pendant la rencontre, de nombreux facteurs peuvent perturber le lien qui doit se créer entre l’enfant et ses futurs parents. Le parcours d’adoption pour les adoptants est fait de nombreuses procédures dans le but d’évaluer les capacités des parents à accueillir un enfant adopté ayant des besoins spécifiques. Ces interventions peuvent fragiliser le parent en devenir. Les capacités d’attachement des enfants à l’adoption sont souvent mises à mal par un parcours de ruptures, de maltraitance ou d’institutionnalisation pré-adoption, ce qui peut conduire à diverses difficultés au cours de leur développement. En effet, le type d’attachement aux adultes développé s’il n’est pas sécure est un facteur de risque au développement de désordres psychopathologiques. Les situations où l’attachement ne se fait pas sont rares et résultent de la conjonction de plusieurs facteurs de risque. Il semble finalement que les liens noués avec les familles d’adoption soient réparateurs pour les enfants adoptés et soient de bonne qualité quoique moins sécures que les liens d’attachement qui unissent les dyades biologiques. L’étayage familial, associatif, législatif et thérapeutique des familles adoptives est important face aux facteurs pouvant entraver la formation de l’attachement entre enfants et parents adoptifs. Ces facteurs quand ils sont repérés soulignent la nécessité d’un étayage thérapeutique préventif.

Résumé traduit

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