Titre original :

Prise en charge chirurgicale des ruptures instables de l’anneau pelvien extra-cotyloïdien. Résultats fonctionnels et radiologiques à 3,8 ans de recul sur une série de 39 patients

Mots-clés en français :
  • Fracture du bassin
  • instabilité de l’anneau pelvien

  • Pelvis
  • Chirurgie orthopédique
  • Pelvis
  • Procédures orthopédiques
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2021LILUM086
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/04/2021

Résumé en langue originale

Contexte : La prise en charge chirurgicale des ruptures instables de l’anneau pelvien est en plein essor avec des techniques percutanées et des multiples voies d’abord utilisées. Bien qu’elle soit bien codifiée en aigue, les résultats fonctionnels à moyen et long termes sont peu étudiés et les facteurs de mauvais pronostic sont mal identifiés. L’objectif de cette étude était d’analyser les résultats fonctionnels à moyen terme des patients ayant eu une rupture instable de l’anneau pelvien traitée chirurgicalement au CHU de Lille et de rechercher les facteurs de mauvais pronostic cliniques et radiologiques. Méthode : Nous avons inclus dans cette étude rétrospective 39 patients traités chirurgicalement au CHU de Lille de 2012 à 2018 ayant une fracture instable AO/TILE B2 à C. Les données cliniques grâce à aux questionnaires (Majeed/ SF12), les séquelles urologiques et neurologiques ainsi que les mesures radiologiques (Déplacement vertical postérieur, index de déformation, diastasis symphysaire, différence d’angle d’ouverture pelvien) préopératoires, post opératoires et au dernier recul ont été recueillies. Les patients ont été catégorisés selon le score fonctionnel de Majeed et ont été comparés en ‘’Excellent’’ si le score était supérieur à 85 points et ‘’Bon/Moyen/Mauvais’’ s’il était inférieur ou égale à 85 points). Les facteurs pronostic de mauvais résultats ont été recherchés. Résultats : 18 patients étaient dans le groupe Excellent et 21 dans le groupe Bon/Moyen/Mauvais. Le score Majeed moyen de notre série était de 81,5 (+/-14,3), le SF 12 MCS de 50(+/-7,68) et le SF 12 PCS de 46,2(+/-9,88). Les facteurs de mauvais pronostic fonctionnel pré-opératoires sont : les lésions vasculaires(p=0,049), les embolisations des artères pelviennes (p=0,049), un diastasis symphysaire pré opératoire de 39.2 (±18.7) mm (p=0,028), une dAOP de 8,09(+/-4,81) degrés (p=0,032). À distance, les séquelles neurologiques (p=0,041), urologiques (p<0,001) et une DVP de plus de 11.6 (±5.82) mm (p=0,041) étaient également un facteur de mauvais pronostic. Nous n’avons pas retrouvé de différence significative entre E et BMM pour les types de lésions AO/TILE B ou C, le site de la fracture ainsi que les différents moyens d’ostéosynthèses. Conclusion : Nos résultats sont comparables aux données de la littérature. Nous pouvons cependant optimiser notre prise en charge en réévaluant la séquence thérapeutique de façon pluridisciplinaire (Anesthésiste/Radiologue/Chirurgien) chez les patients polytraumatisés. Nous rechercherons également une réduction anatomique avec une ostéosynthèse rigide de façon systématique. De plus un suivi urologique nous parait indispensable.

  • Directeur(s) de thèse : Darées, Marie

AUTEUR

  • Tchaparian, Mikaël
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