Titre original :

Facteurs limitant la pratique de l’échoscopie en cabinet de médecine générale parmi les maîtres de stages universitaires du Nord et du Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Échographie
  • échoscopie
  • médecine générale
  • médecin généraliste

  • Échographie
  • Médecine -- Pratique
  • Médecins généralistes
  • Maîtres de stage des universités
  • Échographie
  • Pratique professionnelle
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM278
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/07/2021

Résumé en langue originale

Contexte: De plus en plus de spécialités médicales s’emparent de l’échographie dans leur pratique quotidienne (cardiologie, rhumatologie, urgences…) et cette technologie tend à se démocratiser sur le plan financier. Devant la facilité d’utilisation et le bénéfice certain que cela peut apporter au patient et au praticien en cas d’incertitude diagnostique, nous avons voulu déterminer les principaux freins à la diffusion de ce mode d’exercice en médecine générale. Méthode : Étude observationnelle transversale quantitative multicentrique élaborée à partir d’un questionnaire diffusé par courriel auprès des médecins généralistes maîtres de stage universitaire État de Lille du Nord et du Pas-de-Calais. Résultats : Sur les 257 mails envoyés, 58 réponses ont été recueillies. Parmi les 53 médecins généralistes répondants et ne pratiquant pas l’échographie, le premier frein identifié est l’absence de conviction en l’avenir de l’échographie en médecine générale puisque seulement un tiers y adhère et plus de la moitié n’est pas intéressée par une formation. D’autre part la défiance en la fiabilité de l’opérateur est nette puisque plus de 80% des interrogés n’adresseraient pas leur patient à un confrère généraliste échographiste sans diplôme universitaire. La charge financière et le manque de temps reviennent également comme nettement dissuasifs à 62 et 88% des praticiens interrogés. Conclusion : Les principaux leviers à mettre en place sont la création d’une formation unique et standardisée reconnue par le monde universitaire, adaptée en termes de temps et de contenu théorique à la médecine générale libérale, parler de cette pratique dès le début du troisième cycle des études médicales pour en favoriser l’adhésion et créer une cotation CCAM dédiée à une pratique en cabinet.

  • Directeur(s) de thèse : Olivier, Samuel

AUTEUR

  • Thiebaud, Agnès
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