Titre original :

Évaluation de la prise en charge de l’oedème maculaire post-opératoire au Centre Hospitalier Universitaire de Lille

Mots-clés en français :
  • Oedème maculaire post-opératoire
  • escalade thérapeutique

  • Oeil -- Chirurgie
  • Complications chirurgicales
  • Syndrome d'Irvine-Gass
  • Oedèmes maculaires
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Complications postopératoires
  • Oedème maculaire
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2021LILUM262
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/07/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’œdème maculaire post-opératoire (OMPO) est une cause fréquente de baisse d’acuité visuelle survenant entre 1 et 6 mois après la chirurgie. Il semble être la conséquence d’une rupture des barrières hémato-aqueuse et hémato-rétinienne en lien avec un processus inflammatoire per et post-opératoire causé par l’acte chirurgical, parfois majoré par un terrain. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective menée chez des patients du Centre Hospitalier Universitaire de Lille (CHU) présentant un OMPO. Nous avons recueilli les données de 26 yeux à partir des dossiers médicaux telles que l’acuité visuelle, l’épaisseur maculaire centrale et la pression intra-oculaire : avant la chirurgie, au diagnostic et lors des différentes récidives. Les traitements instaurés lors du diagnostic et au cours du suivi étaient récupérés afin de retracer la prise en charge globale. Le coût et l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de ces traitements étaient aussi évalués. Résultats : Quatre principales lignes thérapeutiques ressortent de notre étude : la 1ère dominée par l’association acétazolamide-AINS et/ou AIS en collyre ; la 2ème représentée majoritairement par l’injection de corticoïdes par voie sous conjonctivale ; la 3ème menée par l’injection de corticoïdes par voie intra-vitréenne ; la 4ème rassemblant les traitements de dernière intention correspondant aux traitements plus rares et moins conventionnels que sont les injections d’anti-VEGF, la chirurgie et l’interféron. Chaque ligne thérapeutique permettait une globale diminution de l’épaisseur maculaire centrale, une augmentation de l’acuité visuelle et une résolution de l’œdème dans quasiment la moitié des cas. Les corticoïdes provoquaient une hypertonie intra-oculaire dans plus de la moitié des cas. Le coût augmentait globalement avec l’escalade thérapeutique et beaucoup de traitements étaient prescrits hors AMM. Conclusion : Notre étude a permis d’objectiver l’escalade thérapeutique mise en place au CHU de Lille pour traiter l’OMPO, qui s’avère similaire aux données de la littérature. Il semble intéressant d’identifier au préalable les caractéristiques et le terrain des patients pour adapter au mieux la prise en charge thérapeutique et de reconnaître les œdèmes récalcitrants pour mettre en place des traitements moins conventionnels au besoin, et d’éviter la chronicisation de l’œdème et les possibles séquelles anatomiques et/ou fonctionnelles.

  • Directeur(s) de thèse : Labalette, Pierre

AUTEUR

  • Lecoutere (Beert), Maëlle
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