Titre original :

Prévalence de l’hyperprolactinémie et associations avec les caractéristiques de la sclérodermie systémique

Mots-clés en français :
  • Sclérodermie systémique
  • prolactine
  • pneumopathie interstitielle diffuse

  • Sclérodermie généralisée
  • Prolactine
  • Pneumopathie infiltrante diffuse
  • Sclérodermie systémique
  • Hyperprolactinémie
  • Fibrose pulmonaire interstitielle diffuse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine interne
  • Identifiant : 2021LILUM163
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2021

Résumé en langue originale

Contexte : La prolactine (PRL) est une hormone pléiotrope dont le champ d’action s’élargit à l’immunorégulation. Une fréquence accrue d’hyperprolactinémie (HPRL) a été mise en évidence dans plusieurs maladies auto-immunes. La prévalence de l’HPRL dans la sclérodermie systémique (ScS) diffère entre les études. Les associations entre l’HPRL et les caractéristiques de la ScS sont également peu étayées. Les objectifs de notre étude étaient d’estimer la prévalence de l’HPRL parmi des patients atteints de ScS et d’évaluer les associations avec leurs manifestations cliniques. Méthodes et patients : Il s’agissait d’une étude prospective monocentrique réalisant un dosage de la PRL et la recherche de facteurs confondants pour l’HPRL. Après avis favorable du Comité de Protection des Personnes (CPP), le recueil de la non opposition à participer à l’étude était effectué pour chaque patient atteint de ScS inclus dans l’étude. Les associations avec leurs manifestations cliniques ont été étudiées par des tests statistiques non paramétriques. Résultats : 40 patients sclérodermiques ont été inclus, dont l’âge médian était de 60 ans (50- 69). Il y avait 80% de femmes et 85% de forme limitée de ScS. 32% des patients exprimaient l’anticorps anti-topoisomérase 1. 45% des patients avaient une PID (pneumopathie interstitielle diffuse). La prévalence de l’HPRL était de 15% et le taux médian de PRL était de 12 ng/mL (10- 17.75). Les chromatographies de la PRL ne montraient pas de macroprolactine. Tous les patients avec HPRL avaient une PID (100% versus 35% p=0.005) et une DLCO plus basse que les patients sans HPRL (12 mL/min/mmHg (10.9-14) versus 16.5 mL/min/mmHg (13.2-18.9) p=0.049). Le taux de PRL était inversement corrélé à la DLCO (r = -0.37 p=0.02) et à la CVF (r = -0.37 p=0.02). Le taux médian de PRL était significativement plus élevé chez les patients avec PID (16 ng/mL (10-24) versus 11 (9-13) p=0.034). Conclusion : Notre étude a estimé la prévalence de l’HPRL dans la ScS de 15%. L’HPRL semble être associée à l’atteinte pulmonaire de la ScS.

  • Directeur(s) de thèse : Launay, David

AUTEUR

  • Simon, Myriam
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