Titre original :

Bilan orthoptique et résultats réfractifs au fil des 5 premières années de vie chez les enfants nés prématurés ayant présenté ou non une rétinopathie : impact du traitement

Mots-clés en français :
  • Rétinopathie
  • prématurité
  • IVT
  • bilan orthoptique
  • réfraction

  • Rétine -- Maladies
  • Prématurés -- Maladies
  • Injections intraoculaires
  • Oeil -- Réfraction
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Rétinopathie du prématuré
  • Injections intravitréennes
  • Réfraction oculaire
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2021LILUM241
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/06/2021

Résumé en langue originale

Contexte : De nombreuses études rapportent l’efficacité de la prise en charge de la rétinopathie du prématuré qui permet d’éviter une évolution anatomique défavorable. Peu d’études décrivent par contre les résultats fonctionnels, notamment le bilan orthoptique et les données réfractives, de ces enfants, traités ou non, au cours du suivi. Méthode : Nous avons analysé 112 nouveau-nés qui présentaient les critères de dépistage de ROP à la naissance. Quatre groupes ont été constitués : sans ROP, avec ROP non traitées, ROP traitées par IVT et ROP traitées par IVT puis laser. Les caractéristiques néonatales de ces enfants ont été recueillies. Les paramètres de suivi analysés et comparés aux âges de 1, 3 et 5 ans, étaient les suivants : la sphère, le cylindre, l’acuité visuelle, l’orthophorie, le strabisme, l’amblyopie, le nystagmus et le port d’une correction optique. Résultats : On note 29% d’acuités visuelles inférieures à 6/10ème à l’âge de 3 ans et 17,7% de strabismes dans le groupe « à risque sans ROP ». Il existe une corrélation linéaire significative (=-0,5 ; p=0,01) entre la gravité de la ROP et l’évolution de la sphère au cours du temps indépendante du traitement. Il n’y a pas de différence significative entre les sphères moyennes des groupes traités par rapport au groupe avec ROP non traitées. L’acuité visuelle des groupes traités est comparable à celle du groupe avec ROP non traitées mais moins bonne que celle du groupe sans ROP. On note une proportion de strabismes plus importante dans les groupes avec ROP par rapport au groupe sans ROP et de nystagmus dans le groupe traité par IVT seule par rapport au groupe sans ROP. La proportion d’amblyopies est équivalente entre les groupes. Lorsqu’un oeil a été traité et l’autre non, le développement visuel des deux yeux dans les suites est comparable. Un nombre significatif de réfractions au-delà de la moyenne du groupe est constaté en cas de « maladie plus » diagnostiquée. Conclusion : Un enfant né prématuré est à risque de moins bon développement visuel. La rétinopathie et son stade accentuent ce retard. Le traitement évalué ne modifie pas la réfraction et permet un développement comparable par rapport au groupe avec ROP non traitées. Il est important de classer avec précision la rétinopathie car l’évolution réfractive en dépend et des techniques de prévention et de prise en charge existent.

  • Directeur(s) de thèse : Sukno, Marion

AUTEUR

  • Jaillard, Charlotte
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