Titre original :

Influence du groupe ABO et des glycosyltransferases dans les pathologies de l’hemostase dont la maladie de Willebrand

Mots-clés en français :
  • Système sanguin ABO
  • facteur von Willebrand
  • pathologies de l’hémostase
  • glycosylation
  • glycosyltransférase
  • maladie de Willebrand

  • Willebrand, Maladie de von
  • Hémophilie
  • Hémostase
  • Glycosyltransférases
  • Groupes sanguins‎ Système ABO
  • Maladies de von Willebrand
  • Glycosyltransferase
  • Système ABO de groupes sanguins
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2021LILUE080
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 07/07/2021

Résumé en langue originale

Les groupes sanguins jouent un rôle important, en raison de la production importante d’anticorps, et peuvent être à l'origine d'accidents transfusionnels ou d'accidents d'allo-immunisation foeto-maternelle. Cependant, ils peuvent également être impliqués dans les maladies cardiovasculaires, dans les pathologies infectieuses ou encore dans les pathologies de l’hémostase comme les pathologies thrombotiques ou hémorragiques. Les taux de Willebrand plasmatiques sont en effet, fortement influencés par les facteurs environnementaux, hormonaux, ethniques, génétiques du VWF ou non-VWF, notamment par le système ABO. Un lien étroit existe entre la protéine du VWF et l’expression des antigènes et des glycosyltransférases sur les globules rouges. Le taux de VWF plasmatique est la résultante de la synthèse, la sécrétion, la protéolyse et la clairance du VWF. Les sujets de groupe O présentent des taux plasmatiques d’environ 25% inférieurs aux sujets de groupe non-O. Selon le génotype du groupe sanguin, les niveaux d’expression de N- et de O-glycanes peuvent être différents et peuvent moduler les taux plasmatiques de VWF, par des mécanismes de glycosylation, de protéolyse, de clairance du VWF. Le génotypage du groupe ABO serait intéressant afin de comprendre les taux de plasmatiques de VWF retrouvés chez certains patients pour lesquels aucune mutation du VWF n’a été retrouvée ou chez les patients dit « low Willebrand ».

  • Directeur(s) de thèse : Jeanpierre, Emmanuelle

AUTEUR

  • Kitel, Caroline
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