Titre original :

Impact de l’activité physique sur les variations glycémiques, dans la vie quotidienne, chez l’enfant présentant un diabète de type 1

Mots-clés en français :
  • Activité physique
  • diabète type 1
  • enfant

  • Diabète insulinodépendant
  • Enfants diabétiques
  • Exercices physiques pour enfants
  • Glucose sanguin
  • Diabète de type 1
  • Sports pour les jeunes
  • Glycémie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM122
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/05/2021

Résumé en langue originale

Introduction : L’activité physique fait partie intégrante du schéma thérapeutique des patients diabétiques. Source d’inquiétude face au risque hypoglycémique, ce dernier devient un frein à sa pratique. Notre étude a pour objectif d’évaluer l’impact de l’activité physique sur les variations glycémiques, dans la vie quotidienne, chez l’enfant présentant un diabète de type 1. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle de terrain basée sur la prise en compte de la glycémie par capteur de glucose sous cutané CGM, de l’activité physique par un accéléromètre et des habitudes en matière d’insulinothérapie et d’alimentation sur une semaine entière. Résultats : Le temps de pratique d’activité physique modérée à intense (MVPA) a augmenté le temps passé en normoglycémie (p=0,015) et a diminué le temps passé en hyperglycémie (p=0,01) pendant la journée. Le temps passé en MVPA a présenté une tendance à l’augmentation du coefficient de variation glycémique (p=0,093) mais n’a pas eu d’effet sur les glycémies nocturnes. Néanmoins on a remarqué que le temps de pratique d’une AP « intense à très intense » a diminué les moyennes glycémiques de la nuit suivante (p=0,034) et a augmenté le temps en hypoglycémie nocturne (p=0,019). La sédentarité pendant la journée a présenté une tendance à la diminution du temps en normoglycémie (p =0,055) et une augmentation significative du temps en hyperglycémie (p=0,025) sur la même période. De plus on a remarqué que l’augmentation des coupures dans le temps sédentaire a présenté une tendance à la diminution des moyennes glycémiques nocturnes (p=0,095). Conclusion : Notre étude montre que l’AP MVPA et modérée de la journée réduit le temps en hyperglycémie et augmente celui en normoglycémie. L’AP intense à très intense de la journée augmente le temps en hypoglycémie sur la nuit suivante. Ces résultats nous incitent à poursuivre les recherches afin de mettre en place des recommandations individualisés d’adaptation de l’insuline, de l’alimentation ou même de l’intensité de l’AP afin de réduire les périodes hypoglycémique ou hyperglycémique de cette population.

  • Directeur(s) de thèse : Heyman, Elsa

AUTEUR

  • Coquart, Alexis
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