Titre original :

Le moustique, maladies transmises et lutte anti-vectorielle

Mots-clés en français :
  • Moustique
  • maladies
  • prévention

  • Vecteurs de maladies‎ Lutte contre
  • Moustiques -- Vecteurs de maladies
  • Veille sanitaire
  • Conseil à l'officine
  • Surveillance de la santé publique
  • Épidémies
  • Vecteurs moustiques
  • Communication en médecine
  • Éducation du patient comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2021LILUE064
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 14/06/2021

Résumé en langue originale

Le moustique ne cesse d’évoluer et sa population s’accroît de plus en plus sur Terre. La raison de cette expansion n’est autre que son adaptation rapide et intelligente. Il est petit, mange de tout, s’adapte à la campagne comme à la ville, se reproduit rapidement, résiste aux innovations urbaines de l’Homme et à ses nouveaux moyens de lutte. Il est l’une des plus grandes représentations de la dynamique du vivant. Mais cet insecte hématophage n’est pas seulement admiré pour son accommodation à toute épreuve, il est aussi craint puisqu’il est le plus grand tueur d’humains au monde : presque 800 000 tués chaque année. En réalité, la faute ne revient pas uniquement au moustique qui n’est que vecteur, mais bien aux nombreuses maladies qu’il transmet, maladies dites à transmission vectorielle. Cette thèse en décrit quatre : le Zika, le Chikungunya, la Dengue et le Paludisme. En connaissance de cause, la première idée serait de les éradiquer. Mais ils sont une base de notre écosystème et le moyen n’est donc pas de les éradiquer, mais plutôt de contrôler leur pullulation. Et cette prolifération de moustiques, toujours plus importantes et dans de plus en plus de territoires est la seule conséquence de l’activité de l’Homme sur Terre. Quand l’Homme détourne le potentiel d’un écosystème pour son propre profit, il perturbe les milieux naturels et assure un déséquilibre de nombreux biotopes. Le réchauffement climatique impose au moustique de partir plus loin, là où il fait plus frais, notamment dans les zones tempérées. C’est la réaction à chaque être vivant lorsqu’il est chassé de son logis naturel. Aujourd’hui, de nouveaux moyens de lutte sont en constante évolution, à petite mais aussi à grande échelle : contrôles des gîtes larvaires, stérilisation des mâles, utilisation de bactéries telle que Wolbachia, la vaccination antipaludique. En face d’un ennemi toujours plus adaptatif, il faut être le plus inventif. Quand on a devant nous, un insecte si petit mais capable de s’adapter à nos nouveaux répulsifs et insecticides, à savoir reconnaitre les mâles génétiquement modifiés, à utiliser des coins d’eau stagnante improbables pour se reproduire, en pleine ville, comme les pneus usagés, laissés sur le bas-côté, ou les flaques dans le bitume creusé par les nombreux passages de voiture, on peut se demander qui, de l’Homme ou du moustique, gagnera cette bataille ? Les questions que pose cette thèse sont simples : Comment vivre en harmonie dans un écosystème déjà fragile ? Quels sont les moyens de lutte que l’Homme a mis en place depuis des années et comment ces moyens montrent-ils leur efficacité ? Quelle est la place de l’officine dans la prévention de ces maladies vectorielles ? Les voyages à travers le monde sont de plus en plus nombreux et gagnent de plus en plus de territoires, c’est pour cela que l’Homme a besoin d’être informé de ces moyens de prévention, afin d’être au mieux protégé. Ce sont les points importants que cette thèse décrit.

  • Directeur(s) de thèse : Aliouat, El Moukhtar

AUTEUR

  • Liégeois, Marie
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