Titre original :

Diagnostic des surdités d’origine génétique au CHU de Lille : caractérisation clinique et moléculaire d’une cohorte de 692 patients

Mots-clés en français :
  • Surdité isolée
  • surdité syndromique
  • NGS
  • diagnostic moléculaire
  • taux diagnostique
  • signes associés

  • Surdité -- Aspect génétique
  • Surdité
  • Sourds
  • Séquençage à haut débit
  • Surdité
  • Surdité
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Génétique Médicale
  • Identifiant : 2021LILUM198
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/06/2021

Résumé en langue originale

Résumé : La surdité est le handicap sensoriel le plus répandu dans les pays développés. Son incidence est estimée entre 1/1000 et 1/500 naissances. Les surdités congénitales sont d’origine génétique dans 60 à 80% des cas. Ces pathologies sont hétérogènes cliniquement et génétiquement. Le séquençage à haut débit (NGS) a permis de grandes avancées dans leur diagnostic étiologique. Les implications de celui-ci sont nombreuses : conseil génétique, pronostic, optimisation de la prise en charge ORL, dépistage des atteintes associées. L’objectif principal de cette étude rétrospective et multicentrique est l’analyse descriptive clinique et moléculaire des patients ayant bénéficié de l’analyse NGS du panel de gènes associés aux surdités au CHU de Lille de 2018 à 2020. Notre cohorte comprend 692 patients, dont 304 cas de surdité isolée et 388 cas de surdité syndromique. Le taux diagnostique du panel est de 26%. Il est significativement plus élevé dans les formes familiales que pour les cas sporadiques. Les 75 cas positifs de surdité isolée présentent tous une atteinte bilatérale. Les profils sont variables par ailleurs. Les 97 cas positifs de surdité syndromique sont répartis parmi 15 syndromes différents. Les plus fréquents sont les syndromes d’Usher (n=24), Waardenburg (n=11), Stickler (n=11), BOR (n=9) et Pendred (n=7). Certains signes cliniques sont fortement prédictifs d’un diagnostic précis. Nous nuançons le caractère prédictif d’autres signes classiquement associés à un syndrome particulier. Il est difficile de comparer nos résultats avec ceux de la littérature, les stratégies d’analyses variant selon les études. La description de larges cohortes améliore les connaissances cliniques et biologiques des surdités génétiques. Un nombre conséquent de cas négatifs de surdité isolée familiale, non éligibles au plan France Médecine Génomique, incite à proposer localement des analyses plus larges.

  • Directeur(s) de thèse : Vincent-Delorme, Catherine

AUTEUR

  • Boussion, Simon
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