Titre original :

Suivi longitudinal de l’évolution dynamique de sous-types cellulaires de cancer de la prostate résistant à la castration à partir d’ARN de sang total

Mots-clés en français :
  • Hétérogénéité tumorale
  • biomarqueurs
  • biopsies liquides
  • cancer de prostate métastatique

  • Prostate -- Cancer
  • Biopsie
  • Marqueurs tumoraux
  • Hétérogénéité tumorale
  • Tumeurs prostatiques résistantes à la castration
  • Biopsie liquide
  • Marqueurs biologiques tumoraux
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2021LILUM183
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/06/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Le cancer de prostate (PCa) est une maladie hétérogène. Les décès en résultant sont surtout liés à la phase de résistance à la castration. L’antigène de prostate spécifique (PSA), marqueur utilisé aujourd’hui en routine du diagnostic jusqu’aux stades avancés présente des limites. Il ne reflète pas les modifications tumorales au cours de l’évolution de la maladie et l’impact des différentes lignées thérapeutiques. D’autres marqueurs, comme l’ARN de sang total, sont prometteurs pour répondre à ces limites. Nous avons étudié à partir de prélèvements sanguins l’évolution de sous-types de gènes de cellules épithéliales prostatiques (luminale, neuroendocrine et cellules souches) et leur dynamique au cours de la maladie. Méthodes : Une étude prospective monocentrique a été réalisée à partir d’ARN de sang total de patients métastatiques et résistants à la castration (mCRPC) prélevé au cours de leur suivi en oncologie. 9 patients avec 2, 3 ou 4 visites de suivi ont été inclus, après une première série de 15 patients avec prélèvement unique, ainsi que 11 volontaires sains. 14 gènes ont été étudiés par qPCR en temps réel (TaqMan). Une régression logistique univariée a été réalisée pour relever la corrélation de ces résultats avec les données cliniques des patients. Résultats : 7 de ces patients ont présenté une évolution de phénotype au cours de la progression de la maladie. Le phénotype le plus représenté en fin de trajectoire est le neuroendocrinien (55%). La progression sous chimiothérapie était associée négativement avec la surexpression de marqueurs indifférenciées (OR=0,12 p<0,005). Conclusion : Le renouvellement dynamique de sous-ensemble de gènes épithéliaux de cellules prostatiques issus des tumeurs ou métastases est visualisé à partir de biopsies liquides. Leur utilisation pourrait aider au suivi de la progression de la maladie et au choix du traitement adapté au patient à chaque séquence de la maladie.

  • Directeur(s) de thèse : Villers, Arnaud

AUTEUR

  • Jarry, Edouard
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre