Titre original :

Étude pilote pour l’utilisation clinique de la spectrométrie proche infrarouge en audiologie

Mots-clés en français :
  • FNIRS
  • surdité
  • imagerie fonctionnelle
  • audition centrale

  • Surdité
  • Spectroscopie
  • Surdité centrale
  • Spectroscopie proche infrarouge
  • Tests auditifs
  • Neuroimagerie fonctionnelle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. ORL et Chirurgie cervico-faciale
  • Identifiant : 2021LILUM212
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/06/2021

Résumé en langue originale

L’évaluation objective de l’audition, est un défi au quotidien dans un service d’audiophonologie et notre arsenal de test est limité notamment pour les enfants implantés cochléaires de 1 à 4 ans. La spectrométrie proche infrarouge ou NIRS, enregistre l’activité cérébrale corticale consécutive à une stimulation, sonore entre autres. L’objectif principal de l’étude était de définir une méthode clinique d’utilisation de la NIRS, facile et reproductible pour répondre à ces besoins. L’objectif secondaire était de mieux définir le cadre d’utilisation de la NIRS dans trois domaines de l’exploration auditive : la détection d’une réponse à une stimulation sonore, la discrimination sonore, et l’étude de la fatigabilité auditive. MATÉRIEL ET MÉTHODES : Le NIRScout (NIRx, Berlin, Allemagne) a été utilisé chez des sujets normoentendants volontaires, (n=10, soit 4 pour les tests préliminaires et 6 pour le définitif), en mode 8 sources lumineuses et 8 détecteurs (optodes), la sensibilité du montage ayant été jugée satisfaisante via l’Atlas viewer. La stimulation lumineuse était de 760 nm et de 850 nm. La stimulation était présentée en champ libre à une intensité de 60 dB HL selon trois protocoles créés sur PsychoPy : détection, discrimination dichotomisée en discrimination fréquentielle et sémantique, et fatigue. Les concentrations en hémoglobine étaient calculées selon la loi de Beer-Lambert modifiée grâce au logiciel NIRStar. RÉSULTATS : L’analyse des résultats a été effectuée grâce au logiciel Homer 2. Une étude post test de la répartition d’hémoglobine sur Atlas viewer a également été réalisée. Nous avons pu mettre en évidence des réponses hémodynamiques typiques dites canoniques. Ces réponses n’étaient pas constantes bien qu’elles soient plus marquées lors des épreuves de détection, et de fatigue. CONCLUSION : La NIRS est une méthode prometteuse pour l’évaluation clinique objective de l’audition. Son association à l’EEG est à envisager, notamment pour interpréter les réponses hémodynamiques atypiques, afin d’en apprécier le caractère négatif ou non.

  • Directeur(s) de thèse : Vincent, Christophe

AUTEUR

  • Wattelet, Jean
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