Titre original :

Étude rétrospective et monocentrique de la rentabilité et de la sécurité des tests allergologiques cutanés dans le cadre des toxidermies aux antibiotiques de la famille des macrolides

Mots-clés en français :
  • Tests allergologiques cutanés
  • toxidermies
  • réactions cutanées médicamenteuses
  • macrolides
  • lincosamides
  • synergistines

  • Toxidermies
  • Macrolides
  • Tests cutanés
  • Allergie aux médicaments
  • Toxidermies
  • Macrolides
  • Tests cutanés
  • Hypersensibilité médicamenteuse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2021LILUM175
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/06/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Peu de données en vraie vie sont rapportées dans la littérature concernant les toxidermies aux macrolides. Nous présentons notre expérience des tests cutanés allergologiques au cours des toxidermies aux macrolides, lincosamides et streptogramines (MLS), afin d’en déterminer la rentabilité et la sécurité. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective au sein du service de Dermatologie du CHU de Lille. Les patients inclus avaient bénéficié de tests allergologiques entre janvier 2008 et août 2020, pour l’exploration d’une toxidermie aux MLS. Le critère de jugement principal était la proportion de patients positifs aux tests cutanés. Résultats : Les données de 124 patients ont été analysées, dont 74% de femmes (âge moyen de 49 +/- 17 ans). Le délai médian de réalisation des tests était de 15 mois. Les tests allergologiques cutanés étaient positifs dans 27% des cas. La VPN était de 94,7% parmi les patients dont les tests cutanés étaient négatifs et ayant bénéficié d’une réintroduction. On observait une proportion égale de patients avec suspicion initiale de réaction d’hypersensibilité immédiate et d’hypersensibilité retardée (dont 63% d’urticaires et 47% d’exanthèmes maculo-papuleux). La molécule la plus souvent positive était la Spiramycine (48,5%). Le test le plus réalisé était les prick tests, mais celui plus souvent positif était les IDR. On rapportait 9 évènements indésirables bénins. Parmi les 47 patients contactés pour le suivi, 34% avaient repris un MLS (majoritairement la Pristinamycine) sans réaction cutanée rapportée, mais 35% d’entre eux avaient peur de reprendre la molécule malgré des tests négatifs. Conclusion : Les tests allergologiques cutanés ont un bon profil de sécurité dans l’exploration des toxidermies aux MLS et permettent un service rendu important au patient. Les IDR semblent indispensables dans la stratégie d’exploration.

  • Directeur(s) de thèse : Dezoteux, Frédéric

AUTEUR

  • Veron, Marie
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