Titre original :

Etude pour la connaissance des pratiques des médecins du travail du service de santé au travail Santra Plus et des employeurs adhérents lors de la mise en place de préconisation(s)

Mots-clés en français :
  • Préconisation
  • restriction
  • échange
  • relation
  • médecin du travail
  • employeur
  • service santé au travail
  • entreprise
  • médecine du travail
  • service interentreprises

  • Hygiène du travail
  • Médecins du travail
  • Médecine du travail
  • Santé au travail
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2021LILUM166
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/06/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Il est avéré que les échanges entre le médecin du travail et l’employeur ne sont pas toujours systématiques, même quand le Code du Travail les exige. Plusieurs études ont analysé la relation employeur/médecin du travail, en revanche, aucune enquête n’a été réalisée sur l’obligation du médecin du travail d’échanger avec l’employeur en amont de la mise en place des préconisations. L’objectif de cette étude est de connaître les pratiques concernant les échanges entre médecins du travail et employeurs adhérents du service de Santé au travail Santra Plus. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive réalisée auprès de 4112 adhérents du service de santé au travail interentreprise Santra Plus. La collecte des données a été réalisée entre le 23 avril 2020 et le 26 juin 2020, par l’envoi de mails. Résultats : 1066 questionnaires ont été retournés et analysés ce qui correspond à un taux de participation de 25,9 %. La population étudiée est composée à plus de 60 % d’entreprises employant moins de 10 salariés. 12,6 % des employeurs interrogés ont répondu avoir été concernés par au moins un salarié ayant eu des préconisations émises dans les 6 derniers mois. 20,9 % des employeurs ont eu systématiquement un échange avec et initié par le médecin du travail avant la mise en place des préconisations. Quand ce dernier ne l’avait pas fait, l’employeur contactait le médecin du travail dans 33,3 % des cas. 61,9 % des employeurs ont pu respecter à chaque fois les préconisations émises. Lorsque la mise en place de la préconisation émise par le médecin du travail n’était pas possible, 71,1 % déclaraient changer le salarié de poste de travail. 65,7 % des employeurs ne trouvaient pas que les préconisations gênaient le fonctionnement de l’entreprise. 62,3 % des employeurs aimeraient qu’une étude concrète des conditions de travail et de son organisation en amont des préconisations soit faite. 56,9 % souhaiteraient qu’une rencontre tripartite avec le médecin et le salarié en amont et si nécessaire en aval soit organisée. Conclusion : L’échange entre le médecin du travail et l’employeur lors de la mise en place de préconisation(s) ne semble pas se faire de manière systématique malgré la législation en vigueur. Dans la majorité des cas, l’employeur considère pourtant cet échange comme constructif pour la mise en place d’une situation de travail adaptée à leur salarié. Une étude complémentaire auprès des médecins du travail pourrait explorer les causes de ce manque de communication et ainsi, si possible, pouvoir y remédier pour favoriser le maintien dans l’emploi.

  • Directeur(s) de thèse : Fantoni-Quinton, Sophie

AUTEUR

  • Le Bihan, Céline
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