Titre original :

ALR seule versus AG pour une chirurgie d’épaule : tolérance hémodynamique et faisabilité

Mots-clés en français :
  • Anesthésie locorégionale
  • épaule
  • humérus
  • chirurgie
  • hémodynamique
  • bloc interscalénique
  • bloc du nerf axillaire
  • bloc suprascapulaire
  • bloc infraclaviculaire

  • Épaule
  • Anesthésie locorégionale
  • Hémodynamique
  • Membre supérieur
  • Anesthésie locale
  • Hémodynamique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2021LILUM144
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/06/2021

Résumé en langue originale

Introduction : La chirurgie de l’épaule est fréquente et concerne un population souvent âgée et fragile. L’anesthésie nécessaire n’est pas dénuée de risques. De plus, la gestion hémodynamique du patient est compliquée par la position semi-assise indispensable à la réalisation du geste chirurgical, notamment sur le plan de la perfusion cérébrale. Une anesthésie loco-régionale seule peut sembler une alternative intéressante à une anesthésie générale dans ce contexte. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance hémodynamique d’une chirurgie de l’épaule sous ALR comparativement à une AG ainsi que sa faisabilité et sa sécurité. Matériels et méthodes : il s’agit d’une étude analytique, observationnelle, rétrospective, monocentrique, de Janvier 2015 à Décembre 2020, au sein du centre hospitalier de Lens portant sur 2 populations admises pour une chirurgie de l’épaule bénéficiant soit d’une ALR pure soit d’une AG (+/- ALR analgésique). L’objectif principal était une analyse comparative de la tolérance hémodynamique en fonction du protocole anesthésique exprimée en durée (temps passée avec une PAM < 70% de la PAM de référence préopératoire). Les objectifs secondaires recherchaient des éléments appuyant la faisabilité et la sécurité de l’ALR seule sur la chirurgie de l’épaule. Résultats : 45 patients ont été inclus dans chaque groupe avec un appariement sur l’âge, le sexe et le geste opératoire. Une meilleure tolérance hémodynamique a été retrouvé dans le groupe ALR avec en moyenne 1,5 min passée hypotendue contre 12,1 min dans le groupe AG (p=7.384e-08), une PAM moyenne peropératoire à 92,48mmHg contre 75,41mmHg (p=6,506e-10). Une sédation complémentaire a été retrouvé dans 77,78% côté ALR seule, avec aucune conversion AG nécessaire. Aucune différence significative n’a été retrouvé sur la durée opératoire (59,60min vers 67,04min, p=0,26). Conclusion : L’étude montre une meilleure tolérance hémodynamique chez les patients ayant bénéficié d’une ALR avec des critères de faisabilité rassurants. Chez les patients à haut risque ou dont l’AG est contre-indiquée, la prise en charge par anesthésie loco-régionale semble être une alternative intéressante.

  • Directeur(s) de thèse : Gryson, Thomas

AUTEUR

  • Basquin, Laurent
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