Titre original :

Bithérapie et diabète de type 2 à haut risque cardiovasculaire : enquête auprès des médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Diabète de type 2
  • haut risque CV
  • GLP-1
  • SFD
  • bithérapie
  • éducation

  • Diabète non-insulinodépendant
  • Polychimiothérapie
  • Médecins généralistes
  • Diabète de type 2
  • Recommandations pour la pratique clinique
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM132
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/05/2021

Résumé en langue originale

Contexte : le diabète de type 2 est un problème de santé publique majeur. Les dernières recommandations de la HAS concernant le schéma thérapeutique datent de 2013. La SFD en 2019 recommande chez le diabétique de type 2 à haut risque CV une bithérapie associant un GLP1-RA à la metformine. Matériels et Méthodes : Nous voulions décrire l’état des connaissances des médecins généralistes sur la prise de position de la SFD, leurs pratiques et leurs sources d’informations. Pour cela, nous avons réalisé une étude observationnelle par le biais d’un questionnaire anonyme envoyé aux médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais en octobre et novembre 2020. Résultats : 64,6% des médecins connaissaient la dernière prise de position de la SFD et en avaient entendu parler par les laboratoires (31,7%) et lors des FMC (30,5%). La moitié des médecins suivait cette prise de position (49,4%). Les motifs principaux de non suivi étaient la réticence du patient à l’injection des GLP1 (34,1%) et le fait de ne pas connaître la prise de position (58,5%). La bithérapie principale prescrite chez le diabétique de type 2 à haut risque CV était metformine/IDPP-4 (31,2%) ou metformine/GLP1-RA (28,7%). Puis les SH, le repaglinide et l’insuline. Les principaux critères de choix de la bithérapie étaient leur pratique clinique habituelle (52,4%) et l'efficacité du traitement (54,9%). La prise en compte de la nouvelle prise de position de la SFD 2019 dans leurs critères de choix représentait environ un tiers des réponses. Conclusion : Une large majorité des médecins généralistes appliquent les avis émis par la SFD en 2019. Le frein principal à leur application reste la réticence du patient à l’injection. Des progrès sont à réaliser, notamment dans l’éducation des diabétiques et dans l’harmonisation des recommandations.

  • Directeur(s) de thèse : Perimenis, Pierrette

AUTEUR

  • Amet (Birette), Sophie
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