Etude Underpressure : évaluation du masque facial sous-narinaire pour la ventilation non-invasive de l'insuffisance respiratoire aigüe hypercapnique
- Masque
- sous-narinaire
- ventilation non invasive
- insuffisance respiratoire aigüe hypercapnique
- Ventilation non invasive
- Insuffisance respiratoire aigüe
- Médecine -- Appareils et matériel
- Ventilation non effractive
- Insuffisance respiratoire
- Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
- Identifiant : 2021LILUM127
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 21/05/2021
Résumé en langue originale
Objectif : Evaluer le masque facial d’appui sous-narinaire pour la ventilation non invasive (VNI) des patients en insuffisance respiratoire aigüe hypercapnique (IRAH). Méthode : Cette étude prospective, randomisée, contrôlée et multicentrique est conduite à visée thérapeutique depuis novembre 2018 dans 3 hôpitaux des Hauts de France. Patients : Le protocole prévoit d’inclure 108 patients traités par VNI pour IRAH, randomisés (1/1) soit : dans le groupe contrôle masque facial sus-narinaire, soit dans le groupe interventionnel utilisant le masque facial sous-narinaire. L’analyse présentée porte sur les 54 premiers patients inclus. Résultats : L’utilisation d’un masque à appui sous-narinaire réduit significativement le nombre de patients avec une escarre de la face (2, 7.1% vs. 21, 81% dans le groupe contrôle, p< 0.001) en particulier au niveau de l’arrête nasale (0, 0% vs. 21, 81% dans le groupe contrôle, p< 0.001). Le nombre d’échec de la VNI (8, 29% vs. 5, 19% dans le groupe contrôle, p= 0.24), la variation de PaCO2 après 2h de VNI (59.5 vs. 64 mmHg dans le groupe contrôle, p= 0.62), la durée d’hospitalisation (7 vs. 9 jours dans le groupe contrôle, p= 0.31), et la mortalité intra-hospitalière (5, 18% vs. 4, 15% dans le groupe contrôle, p= 1) étaient similaires dans les 2 groupes. Une tendance à un plus grand nombre d’échec d’interface (8, 29% vs. 3, 12% dans le groupe contrôle, p= 0.12) était relevée lors de l’utilisation du masque sous-narinaire, obligeant à changer le masque pour un total face mask. Les fuites non-intentionnelles excessives motivaient ce changement dans 75% des cas. Conclusion : Dans cette analyse préliminaire, le masque facial sous-narinaire réduisait significativement la fréquence des escarres de la face lors de la VNI des patients en IRAH comparativement à l’appui standard sus-narinaire. Son efficacité clinique était identique sous réserve d’une tendance à un plus grand nombre d’échec d’interface par fuite non-intentionnelle obligeant à changer le masque plus fréquemment. L’effectif analysé est cependant trop faible pour soutenir avec une puissance statistique suffisante les résultats, ce qui justifie la poursuite des inclusions.
- Directeur(s) de thèse : Lemyze, Malcolm
AUTEUR
- Nguyen, Sylvain