Titre original :

Apport pronostique du travail myocardique, évalué en échographie cardiaque, en post infarctus du myocarde

Mots-clés en français :
  • Infarctus du myocarde
  • syndrome cornarien aigu
  • échocardiographie
  • pronostic
  • myocardial work
  • travail myocardique

  • Infarctus du myocarde
  • Échocardiographie
  • Infarctus du myocarde
  • Échocardiographie
  • Pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2021LILUM111
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/05/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’infarctus du myocarde reste un enjeu de santé publique, à l’origine de complications à moyen et long terme, telles que décès et insuffisance cardiaque, prédits de façon imparfaite en ETT par la Fraction d’Ejection Ventriculaire Gauche (FEVG) et le Strain Longitudinal Global (SLG). L’objectif de notre travail était d’évaluer l’apport pronostique d’un nouvel outil échographique appelé myocardial work, dérivé des courbes Pression – Strain. Méthode : De Janvier 2018 à Mars 2020, nous avons inclus prospectivement 244 patients admis pour infarctus du myocarde, avec échographie cardiaque à un mois. En plus des différents paramètres échographiques conventionnels, nous avons obtenu les indices de myocardial work, dont le Global Work Efficiency (GWE), défini comme le ratio du travail constructif sur la somme du travail constructif et non constructif, à partir du SLG et de la pression artérielle mesurée pendant l’examen Le critère de jugement principal était la survenue d’un événement cardiovasculaire majeur (MACE) définit par la mortalité cardiovasculaire, une revascularisation coronaire non programmée ou une hospitalisation cardiovasculaire. Les analyses ont été menées par un modèle de Cox des risques proportionnels avec une méthode stepwise. Résultats : Sur un suivi moyen de 707 (± 278 jours), 27 patients (11.1%) ont présenté un MACE. Parmi les variables échographiques, seuls le GWE et le volume de l’OG étaient retenus comme variable pronostique. La FEVG et le SLG étaient associés aux MACE en univarié, mais ne l’étaient plus après ajustement multivarié, montrant la valeur supérieure du GWE par rapport au SLG et à la FEVG pour prédire les évènements. Le seuil de GWE à 90% était identifié avec une courbe ROC, avec une sensibilité de de 55.6% (IC95% 35.3 – 74.5) et une spécificité de 72.8% (IC95% 66.4 – 78.6). La comparaison des courbes de Kaplan Meier retrouvait un risque d’événements significativement plus élevé lorsque le GWE est ≤90%, avec un HR à 5.2 (IC 95% 2.0 – 13.0) (p = 0.0005). Conclusion : Lors d’une évaluation en échographique cardiaque à un mois d’un infarctus du myocarde, le GWE est un facteur pronostique indépendant de survenue d’événements cardiovasculaires majeurs de manière plus puissante que les indices conventionnels de fonction systolique (FEVG et SLG). Un seuil de GWE ≤ 90% permettait d’identifier les patients les plus à risque dans cette population

  • Directeur(s) de thèse : Coisne, Augustin

AUTEUR

  • Fourdinier, Victor
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