Titre original :

Etat des connaissances concernant le traitement de la vaginose bactérienne avant la publication des résultats de l’étude Premeva

Mots-clés en français :
  • Vaginose bactérienne, prématurité, prévention, antibiotique, clindamycine, revue de littérature, Accouchement prématuré -- Prévention, Antibiothérapie, Naissance prématurée -- prévention et contrôle, Antibactériens

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M306
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/10/2013

Résumé en langue originale

Position du problème : L'étude PREMEVA n'a pas montré d'intérêt à traiter la vaginose bactérienne par clindamycine en cours de grossesse pour prévenir la grande prématurité. But : Afin de préparer la publication de PREMEVA, faire une analyse des essais ayant testé l'efficacité des antibiotiques en prévention de la prématurité. Comparer leurs résultats respectifs. Matériel et méthodes : Revue des essais inclus dans deux méta-analyses récentes (Cochrane Database, Me Donald 2011 ; Lamont, 2011) : caractéristiques de chaque essai, tableau synoptique et figures destinés à avoir une vue d'ensemble des essais réalisés. Résultats : Seize essais réalisés entre 1991 et 2006 ont été revus. Le niveau de risque des patientes incluses dans ces essais est hétérogène, et PREMEVA fait partie de l'un des essais ayant les patientes à plus faible risque (prématurité=5.8%). Parmi les essais réalisés jusqu'ici, rien n'indique que les traitements testés seraient plus efficaces chez des patientes à plus haut risque. Huit essais concernaient la clindamycine et sept le métronidazole, sans qu'un antibiotique apparaisse plus efficace que l'autre. Les résultats négatifs de PREMEVA discréditent l'efficacité de la clindamycine. Sept essais utilisaient la voie d'administration orale, plus « logique » que la voie vaginale utilisée dans 8 essais. Selon les résultats de PREMEVA, la voie orale ne semble pas donner de meilleurs résultats que la voie vaginale. De la même manière que deux essais réalisés au premier trimestre, PREMEVA n'indique pas qu'un traitement plus précoce au cours de la grossesse serait plus efficace. Enfin, parmi les six essais qui ont évalué l'observance des patientes incluses, tous ont montré une observance satisfaisante des patientes, et deux étaient en faveur de l'efficacité du traitement antibiotique. Dans PREMEVA, l'observance des patientes était comparable à celle de ces essais antérieurs. Un défaut d'observance ne peut être invoqué pour expliquer la négativité des résultats. Conclusion : Les résultats de PREMEVA remettent profondément en cause l'efficacité d'un traitement antibiotique pour prévenir la prématurité en cas de vaginose bactérienne. Notre analyse n'a pas permis de mettre en évidence de cause autre que celle de l'échec du traitement pour expliquer ce résultat négatif. Le lien entre vaginose bactérienne et prématurité mérite d'être réexaminé.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Subtil, Damien

AUTEUR

  • Marek-Ringart, Laurine
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