Titre original :

Troubles du contrôle des impulsions sous agonistes dopaminergiques utilisés dans le traitement des adénomes hypophysaires : revue de la littérature et description d’une population lilloise

Mots-clés en français :
  • Troubles du contrôle des impulsions
  • agonistes dopaminergiques
  • adénomes hypophysaires

  • Hypophyse -- Tumeurs
  • Chimiothérapie anticancéreuse
  • Agonistes dopaminergiques
  • Impulsivité
  • Impulsions (psychologie)
  • Tumeurs de l'hypophyse
  • Agonistes de la dopamine
  • Troubles du contrôle des impulsions
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2021LILUM087
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/04/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Les agonistes dopaminergiques constituent le traitement de première intention des prolactinomes. Il s’agit de traitements efficaces mais qui présentent des effets indésirables, dont les troubles du contrôle des impulsions. Ces troubles sont bien décrits dans la maladie de Parkinson mais peu connu dans le cadre des adénomes hypophysaires. Objectif : Les objectifs de ce travail sont de décrire une population de patients lillois ayant présenté ces troubles afin de mettre en place un protocole permettant de les dépister et de définir une stratégie de prise en charge. Méthode : Nous avons étudié 22 patients ayant présenté des troubles du contrôle des impulsions sous agonistes dopaminergiques utilisés pour le traitement d’adénomes hypophysaires. Résultats : Parmi les 22 patients étudiés, on retrouvait sensiblement autant d’hommes que de femmes (55 vs 45%). L’âge médian était de 52,5 ans. La majorité des patients étaient traités pour un macroadénome (82%). Il existait une prédominance de prolactinomes (77%) mais une proportion non négligeable de patients étaient traités pour un adénome somatolactotrope (9%), somatotrope (9%) ou thyréotrope (5%). Il y avait 50% de patients traités par cabergoline, 41% de patients traités par quinagolide et 9% de patients traités successivement par les 2 molécules. La moitié des patients avaient de faibles doses d’agoniste dopaminergique. 91% Des patients ont rapporté les troubles dans la première année suivant la mise en place du traitement. Le trouble le plus représenté était l’irritabilité excessive avec accès de colère (73%). Le deuxième trouble le plus rapporté était l’hypersexualité, sans prédominance masculine franche. L’évolution des troubles est favorable pour la majorité des patients (95%) après arrêt du traitement ou diminution de la dose. Conclusion : Les troubles du contrôle des impulsions sont des effets indésirables fréquents des agonistes dopaminergiques mais peu connus. Il convient de les dépister de façon systématique, notamment à l’aide de questionnaires validés dans la maladie de Parkinson. Il n’existe pas de consensus concernant la prise en charge de ces troubles mais l’évolution est le plus souvent favorable après changement de molécule ou diminution de dose.

  • Directeur(s) de thèse : Cortet, Christine

AUTEUR

  • Malléa, Marine
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