Titre original :

Impact de la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons sur l’efficacité de la radio-chimiothérapie néo-adjuvante à base de capécitabine pour les cancers du rectum

Mots-clés en français :
  • Cancer du rectum
  • capécitabine
  • inhibiteurs de la pompe à protons
  • radiochimiothérapie

  • Rectum
  • Radiochimiothérapie néoadjuvante
  • Capécitabine
  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Interactions médicamenteuses
  • Tumeurs du rectum
  • Chimioradiothérapie adjuvante
  • Capécitabine
  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Interactions médicamenteuses
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2021LILUM036
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/02/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont un des médicaments les plus utilisés à travers le monde et sont impliqués dans de nombreuses interactions médicamenteuses. Récemment, plusieurs études ont fait émerger l’idée que les IPP perturberaient l’efficacité de la capécitabine. L’objectif principal de cette étude est d’étudier l’impact de la co-médication par IPP sur la survie sans récidive des patients atteints de cancer rectal traités par radio-chimiothérapie néo-adjuvante avec capécitabine. Méthode : Une étude rétrospective monocentrique a été menée au Centre Oscar Lambret à Lille. Les patients atteints d’un cancer du rectum localement avancé, traités par radiochimiothérapie néo-adjuvante suivie d’une chirurgie d’exérèse ont été inclus. Une analyse intermédiaire était prévue après inclusion de l’ensemble des patients du Centre Oscar Lambret. Les paramètres démographiques, les caractéristiques du traitement, les données de survie et l’existence d’une prise d’IPP ont été recueillis. Les données de survie ont été estimées selon la méthode de Kaplan-Meier et comparées par le test du log-rank. Résultats : Deux cent quinze patients ont été sélectionnés dont 135 (62,8%) hommes et 80 (37,2%) femmes. La fréquence de la prise d’IPP était de 16,1%. La prise d’IPP n’était pas associée à une diminution significative de la survie sans récidive (HR 1,26, IC 95% 0,61-2,60, p=0,54), ni de la survie globale (HR 0,95, IC95% 0,33-2,76, p=0,93). Le taux de réponse histologique complète semblait moins important chez les patients sous IPP (8,7% vs. 19%, p=0,36). Conclusion : L’analyse intermédiaire n’a pas permis de mettre en évidence d’impact significatif de la co-médication par IPP sur la survie des patients traités pour un cancer rectal localement avancé. Cette étude a été arrêtée suite à l’analyse intermédiaire, en raison des résultats noncontributifs et d’un manque de puissance. Cependant, l’innocuité des IPP ne peut être affirmée.

  • Directeur(s) de thèse : Turpin, Anthony

AUTEUR

  • Bridoux, Marie
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