Titre original :

Étude des femmes vivant en France ayant recours à une interruption volontaire de grossesse aux Pays-Bas

Mots-clés en français :
  • Soins primaires
  • grossesse non désirée
  • avortement
  • IVG

  • Avortement
  • Femmes enceintes
  • Interruption légale de grossesse
  • Femmes enceintes
Mots-clés en anglais :
  • Primary care
  • Unwanted Pregnancy
  • Abortion

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM028
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/02/2021

Résumé en langue originale

Contexte : De nombreuses femmes vivant en France, lorsqu’elles ont dépassé le délai légal d’avortement, se tournent vers les Pays-Bas où la date limite est de vingt-deux semaines de grossesse. Ces IVG ont lieu dans des cliniques dédiées qui sont encadrées par le gouvernement Néerlandais et délivrent des informations en Français. Prendre en charge une femme pour une IVG à un délai tardif entraîne inéluctablement des gestes instrumentaux plus invasifs ainsi qu’un parcours de soins nécessitant des déplacements à l’étranger et des frais médicaux conséquents. Pouvoir mieux connaître ces femmes en situation d’avortement du second trimestre de grossesse ainsi que leur parcours a pour but d’aider les soignants en soins premiers en France à détecter les situations à risque et à ainsi proposer un accompagnement adapté dans le but d’éviter d’arriver à un délai de prise en charge si avancé. Méthode : Étude descriptive monocentrique, réalisée à l’aide de questionnaires anonymes standardisés déposés dans une clinique dédiée à l’IVG aux Pays-Bas. Les données ont été collectées du 20 juillet 2020 au 28 décembre 2020. L’analyse statistique des données collectées a été réalisée à l’aide d’une interne en santé publique. Le critère d’exclusion était : toute patiente ne vivant pas en France. La recherche a été conduite sous forme d’analyse descriptive avec le logiciel R version 4.0.3 avec réalisation de pourcentages et d’intervalles de confiance à 95% sur les variables qualitatives. Les variables quantitatives on été analysées sous forme de moyennes et de médianes avec un intervalle de confiance à 95%. Résultats : Étude ayant inclus 37 femmes. La plupart des femmes se présentant à la clinique pour une IVG du second trimestre étaient : jeunes (15-25 ans), nullipares et nulligestes, célibataires, détenant un emploi et ayant un niveau d’étude inférieur ou égal au baccalauréat. La majorité d’entre elles avaient un suivi gynécologique régulier, possédaient un moyen de contraception, qui était le plus souvent la pilule, et avaient déjà abordé la question de la contraception d’urgence ou de l’IVG avec un professionnel de santé. Ces femmes se présentaient habituellement tardivement (à 18 SA ou plus) et s’étaient rendues compte trop tard qu’elles étaient enceintes pour pouvoir bénéficier d’une IVG en France. Conclusion : Cette étude a permis de mieux connaître les femmes ayant recours à une IVG du second trimestre. Ces femmes sont souvent méconnues et il est assez clair suite à cette étude qu’une attention toute particulière doit être portée lors de nos consultations aux femmes jeunes, célibataires, nulligestes et nullipares, afin d’insister encore plus auprès d’elles sur la prévention des grossesses non désirées.

  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Sabine

AUTEUR

  • Jubert, Amandine
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