Titre original :

Pratiques de dépistage de la stéato-hépatite non alcoolique par les médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais en 2020

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • NASH
  • dépistage
  • pratiques
  • Nord
  • Pas-de-Calais

  • Stéatose hépatique non alcoolique
  • Médecine – Pratique
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Stéatose hépatique non alcoolique
  • Pratique professionnelle
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM027
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/02/2021

Résumé en langue originale

Contexte : La stéato-hépatite non alcoolique (NASH) est une pathologie de plus en plus prévalente dans le contexte d’épidémie mondiale d’obésité, et des pathologies associées au syndrome métabolique. La NASH reste sous-diagnostiquée du fait du caractère insidieux initial de la pathologie et de l’absence de thérapeutique. Pour le dépistage, les médecins généralistes (MG) conservent un rôle central afin de permettre un diagnostic précoce, et donc limiter les complications de cette maladie et les coûts de santé publique liés. L’objectif principal est de déterminer quelles sont les pratiques de dépistage de la NASH par les MG du Nord-Pas-de-Calais (NPDC). Méthode : Étude descriptive, quantitative, transversale auprès des MG installés du NPDC. Les réponses ont été obtenues à partir d’un auto-questionnaire anonyme hébergé sur la plateforme LimeSurvey®, après sollicitation par mail suivie de deux relances de Juillet 2020 à Octobre 2020. Résultats : Sur 398 médecins sollicités, 104 réponses ont été analysées (26%). Les MG pensaient à la NASH essentiellement devant la présence d’un syndrome métabolique, et des éléments le composant, ainsi qu’un bilan hépatique perturbé. La clinique (54,81%) et le sexe (63,46%) n’étaient pas des éléments évocateurs de NASH. L’examen le plus réalisé est l’échographie abdominale, par un radiologue (74,04%) ou un gastro-entérologue (26,92%), tandis que le fibroscan hépatique reste peu utilisé en première ligne (18,27%). Le score FIB-4 est lui largement méconnu (82,69%) dans le cadre du dépistage de la NASH. Les MG, pour la plupart (75,96%), affirment ne pas rencontrer de limite particulière au dépistage, utilisant leur réseau de soins habituel (67,74%) si nécessaire. Les analyses bivariées sur l’âge et la distance n’ont pas permis de mettre en évidence de différence majeure dans les pratiques de dépistage. Conclusion : La NASH est évoquée devant un profil métabolique et un bilan hépatique perturbé, pour laquelle l’échographie abdominale est privilégiée. Le fibroscan et le score FIB-4 n’ont pas la place escomptée par les recommandations, et une sensibilisation semble nécessaire pour faire évoluer les pratiques.

  • Directeur(s) de thèse : Perez, Sébastien

AUTEUR

  • Cruypeninck, Mathieu
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre