Titre original :

Place du médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l’utérus : étude dans l’agglomération dunkerquoise

Mots-clés en français :
  • Frottis cervico-utérin, cancer du col utérin, dépistage, médecin généraliste, Frottis vaginaux, Col de l’utérus -- Cancer -- Dépistage, Médecins généralistes, Frottis vaginal, Tumeurs du col de l'utérus, Détection précoce de cancer

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M296
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/10/2013

Résumé en langue originale

Introduction: Le dépistage du cancer du col de l’utérus permet d’en faire diminuer la mortalité. Cependant il existe à l’heure actuelle des disparités de couverture, en raison du caractère opportuniste de ce dépistage mais également, des insuffisances de l’offre de soins et des facteurs individuels influant le comportement des femmes. Matériels et méthodes: Nous avons étudié la place de la gynécologie dans l’activité de 56 médecins généralistes de l’agglomération dunkerquoise ainsi que les habitudes de suivi gynécologique de leurs patientes regroupées dans un échantillon de 489 femmes, afin de déterminer si le médecin généraliste peut coordonner le dépistage du cancer du col de l’utérus. Résultats: Du côté des médecins, bien qu’une importante proportion effectue des frottis, le manque de formation et de temps, le défaut de matériel et l’absence de demande sont les facteurs limitants de la pratique du FCU en cabinet de médecine générale. La revalorisation de ce geste technique ne semble pas suffisamment motivante pour changer leurs attitudes à l’égard du dépistage du cancer du col utérin. Du côté des patientes et de leur suivi gynécologique, bien que le médecin traitant soit le premier praticien consulté pour l’initiation et le renouvellement de contraception, ou pour un problème de santé d’ordre gynécologique jugé urgent, seulement 19% des femmes font réaliser leur FCU par un omnipraticien. Ces comportements sont liés à un manque d’information voire un manque de confiance sur la capacité du médecin à pratiquer ce geste technique. Conclusion: La levée de certains freins par une meilleure information des patientes sur ce cancer et les compétences de leur médecin traitant en matière de gynécologie d’une part, et par une meilleure formation des médecins généraliste d’autre part, peut, en plus de la mise en place d’un programme organisé national, contribuer à améliorer le dépistage.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Crignon, Jean-Jacques

AUTEUR

  • Marie, Claire
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