Titre original :

Toxoplasmose et syndrome d’activation macrophagique : revue de la littérature

Mots-clés en français :
  • Syndrome d’activation macrophagique
  • Hémophagocytose
  • Toxoplasmose disséminée
  • Toxoplasmose

  • Toxoplasmose
  • Revues systématiques
  • Population cible
  • Macrophages‎ Activation
  • Syndrome d'activation macrophagique
  • Toxoplasmose
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2020LILUE163
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 10/12/2020

Résumé en langue originale

Introduction. Les cas de syndromes d’activation macrophagique (SAM) secondaires à une infection par une toxoplasmose sont très rares, et touche une population hétérogène de patients. L’objectif de ce travail était d’établir une revue de la littérature des cas de toxoplasmoses compliquées d’un syndrome d’activation macrophagique. Matériels et méthodes. Après avoir saisi sur la base de données Medline les mots clés suivants - « hemophagocytic syndrome », « syndrome d’activation macrophagique », « hemophagocytosis », « macrophage activation syndrome », « toxoplasmosis », « toxoplasmose disséminée » et « lymphohistiocytosis» -, nous avons regroupé les cas de la littérature afin d’en faire ressortir des éléments communs et mettre en lumière de futures voies de recherche pour comprendre la physiopathologie de cette complication de la toxoplasmose. Résultats. Les cas de toxoplasmose associée à un SAM recensés dans la littérature sont au nombre de 26, majoritairement des patients immunodéprimés. Ils concernent 4 cas pédiatriques, et 22 cas adultes dont 2 cas immunocompétents, 10 patients séropositifs vis-à-vis du VIH, 6 cas de patients transplantés rénaux, et 4 cas dans un contexte de néoplasie hématologique. Le taux de mortalité imputable au SAM, tous cas confondus, était de 57%. L’immunocompétence ne semble pas être un facteur protecteur avec 100% de mortalité chez l’adulte. Le SAM peut apparaitre aussi bien dans un contexte de primo-infection que dans un contexte de réactivation de l’infection toxoplasmique. Dans cette revue, le pourcentage de cas de toxoplasmose diagnostiqués post-mortem était de 29%. Conclusion. Les retards diagnostique et thérapeutique assombrissent le pronostic de la maladie. L’origine géographique des cas rapportés est large. Cependant, le nombre de cas rapportés est plus important en France. Nous sommes ici confrontés à un probable biais de publication. Malgré une séroprévalence parfois élevée selon les régions du globe, le diagnostic de toxoplasmose dans un contexte d’immunodépression est trop souvent oublié, conduisant à amputer le pronostic et à diagnostiquer l’infection en période post-mortem. Cette revue de la littérature nous a permis de pointer des éléments communs entre certains cas pourtant d’origine variée. La réalisation d’investigations approfondies des souches impliquées (génotypes, virulence) et de l’immunité du patient au moment du SAM et à distance de celui-ci permettrait d’éclairer la physiopathologie du SAM secondaire dans ce contexte.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cornu, Marjorie

AUTEUR

  • Bouarouro, Youssef
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