Titre original :

Les coordinateurs de soins peuvent-ils jouer un rôle permettant d’améliorer la couverture vaccinale contre les papillomavirus des adolescentes suivies en maison de santé pluriprofessionnelle ?

Mots-clés en français :
  • Couverture vaccinale
  • papillomavirus
  • cancer du col utérin
  • coordinateurs
  • MSP

  • Infections à Papillomavirus
  • Papillomavirus humains
  • Vaccination
  • Adolescents -- Santé et hygiène
  • Coordinateurs de santé
  • Maisons de santé
  • Infections à papillomavirus
  • Papillomaviridae
  • Vaccination
  • Couverture vaccinale
  • Centres de santé communautaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM498
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L’infection à papillomavirus est une des IST les plus répandues, responsable de la totalité des CCU. Les jeunes françaises sont malheureusement trop peu vaccinées (23,7% en 2018). La multiplication des MSP et une médecine de plus en plus collective ont eu pour conséquence l’émergence de la fonction de coordinateur. Celui-ci a alors pour mission de mettre en place des projets de santé publique. L’objectif est ici de déterminer si le coordinateur est en mesure de mettre en place une action permettant d’augmenter la couverture vaccinale anti HPV locale. Méthode : Enquête transversale par distribution d’un questionnaire aux coordinateurs membres du mouvement AVEC Santé portant sur la faisabilité de la mise en oeuvre de cette action de santé publique. Principaux résultats : 109 coordinateurs représentant 142 MSP (21,1%) ont répondu. 73,4% d’entre eux déclarent avoir déjà initié des actions de santé publique, 54,1% des actions de promotion de la vaccination. En revanche, le vaccin contre les HPV semble peu promu (5,5% uniquement). Ni le nombre de patients suivis, ni le nombre de MSP d’intervention du coordinateur ne semblent associés à la mise en oeuvre de ces actions. En revanche, un temps dédié important à la fonction de coordination est associé de façon significative à l’initiation de projets de santé publique (p =0,005) et à la promotion de la vaccination au sein de la MSP (p=0,001). Le profil d’un coordinateur totalement consacré à sa tâche, plutôt qu’un professionnel de santé remplissant ce rôle en parallèle de son activité de soin semble également favoriser la mise en place de ces actions (association non significative). Ainsi, le coordinateur correspondrait plutôt à un chef d’orchestre, insufflant une dynamique autour du projet de promotion de la vaccination contre les papillomavirus au sein de la MSP. Le (ou la) secrétaire médical(e) serait choisi(e) par la majorité des coordinateurs (78,9%) pour le travail d’identification des filles non vaccinées de la structure, qui seraient ensuite relancées. Une condition indispensable à la réussite de ce projet, révélée par ce questionnaire, serait le remplissage systématique et harmonieux du statut vaccinal par les médecins (seuls 22,9% des dossiers sont ici parfaitement renseignés). Conclusion : La collaboration de l’ensemble des professionnels de soins au sein de la MSP, guidés par un coordinateur investi, pourrait permettre d’améliorer la couverture vaccinale locale contre le papillomavirus.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Favre, Jonathan

AUTEUR

  • Leconte, Olivier
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