Titre original :

Recours à l’électro-encéphalographie et à l’imagerie cérébrale chez les patients épileptiques connus consultant aux urgences

Mots-clés en français :
  • Épilepsie, urgences, EEG, neuro-imagerie, épileptiques connus, Électroencéphalographie, Épileptiques, Urgences médicales

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2013LIL2M210
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/09/2013

Résumé en langue originale

Introduction : La prise en charge de patients épileptiques connus pour la récurrence de crise(s), est une problématique quotidienne dans les services d’urgences. A l’heure actuelle, aucune recommandation spécifique concernant ce groupe de patients n’est définie. Le recours aux examens paracliniques, spécifiquement l’imagerie cérébrale et l’électroencéphalographie (EEG) doit être évalué afin de d’améliorer la prise en charge de ces patients. Objectifs : L’objectif principal est d’évaluer l’utilisation et l’intérêt de l’EEG et de l’imagerie cérébrale chez les patients épileptiques connus consultant aux urgences pour crise ou suspicion de crise d’épilepsie. Méthodes : Cette étude est réalisée à partir du registre CAPTURE, recueillant de manière prospective les données de tout patient consultant pour crise épileptique aux urgences médicochirurgicales du CHRU de Lille entre Novembre 2011 et Novembre 2012. Ont été recueillies les données démographiques, les caractéristiques de l’épilepsie et du passage aux urgences, notamment la réalisation et les résultats d’un EEG et/ou d’une imagerie cérébrale et la prise en charge thérapeutique. Résultats : 580 patients ont été inclus, représentant 0,96% du total des passages aux urgences. Un EEG a été réalisé chez 259 patients (44,7%) dont 100 (38,6% des EEG) dans le respect des recommandations datant de 1996. Parmi ces 259 EEG, 43 (16,6%) ont été réalisés dans le cadre d’une crise habituelle non compliquée. Lorsque l’indication respecte les recommandations, l’EEG apporte des résultats pertinents dans 52 % des cas contre 7% dans le cas contraire. L’EEG était plus pertinent lorsque la symptomatologie persistait aux urgences ou lorsqu’on notait un syndrome confusionnel notamment dans le cadre de la suspicion d’état de mal non convulsivant. Par ailleurs, 187 patients (32,24%) ont bénéficié d’une imagerie cérébrale. On notera qu’aucune des 30 IRM réalisées pour explorer un déficit neurologique n’a révélé de nouvelles anomalies. Conclusion : On peut constater une utilisation importante des examens complémentaires dans le cadre de cette population spécifique. Néanmoins, ceux-ci n’apportent que rarement des informations pertinentes lorsque les indications sont mal posées. Afin d’améliorer la prise en charge des patients épileptiques aux urgences, il est nécessaire de proposer aux cliniciens des recommandations claires quant à l’utilisation de ces examens dans cette population.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Tyvaert, Louise

AUTEUR

  • Chochoi, Maxime
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