Titre original :

Etude des facteurs prédictifs de complication au cours de la cholangite sclérosante primitive : étude rétrospective chez 142 patients

Mots-clés en français :
  • facteurs pronostiques
  • survie sans transplantation
  • survie sans complications
  • cholangite sclérosante primitive
  • Fibroscan
  • phosphatases alcalines

  • Cholangite primitive sclérosante
  • Élastométrie impulsionnelle
  • Survie (médecine)
  • Angiocholite sclérosante
  • Imagerie d'élasticité tissulaire
  • Pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2020LILUM415
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/10/2020

Résumé en langue originale

Introduction : La cholangite sclérosante primitive (CSP) est une maladie cholestatique chronique, caractérisée par une atteinte inflammatoire et fibrosante des voies biliaires dont l’évolution peut être sévère et imprévisible. Il parait donc important de développer des facteurs prédictifs de complication qui ne font pas l’objet d’un consensus à l’heure actuelle. Matériels et Méthodes : Les données ont été collectées de façon rétrospective chez l’ensemble des patients suivis au CHU de Lille de 2014 à 2020 pour une CSP. L’objectif principal était l’évaluation des facteurs prédictifs de complication à 5 ans représentées par la survenue d’un ictère, d’un sepsis biliaire, d’une ascite, d’une hémorragie digestive, d’une encéphalopathie, d’une transplantation ou d’un décès. Les survies ont été générées par la méthode de Kaplan-Meier et comparées par le test du log-rank avec une date de point à 5 ans. En analyse univariée, les variables associées aux complications étaient comparées par analyse de variance et test du χ² pour une valeur de p significative < 0,10. En analyse multivariée, un modèle de Cox a été utilisé et seules les variables statistiquement significatives au seuil de 5% en analyse univariée ont été utilisées. Résultats : 142 patients ont été inclus. En analyse univariée, les patients présentant des complications avaient une élévation à l’inclusion des transaminases, des PAL et de la bilirubine totale. 58,3 % des patients ayant présenté des complications avaient un taux d’ASAT supérieur à 50 UI/L à 1 an et 91,7 % un taux de PAL supérieur à 150 UI/L à 1 an. En analyse multivariée, le taux de PAL supérieure à 150 UI/L à 1 an est un facteur prédictif indépendant de complication à 5 ans avec un RR de 11,3 IC [1,22 – 104,59], p=0,03. Le risque de complication à 5 ans pour un taux de PAL < 150 UI/L à 1 an était de 2 %. Pour le fibroscan, la survie sans complications chez les patients ayant une élasticité de référence à 9,5 kPa était différente : 71,6 ± 9 contre 50,5 ± 10%, p = 0 ,005. La survie sans transplantation à 5 ans était plus élevée chez les patients ayant une élasticité <14,4 kPa : 91,8 ± 4,6 contre 71,5 ± 12,2 %, p = 0,003. La survie sans complications à 5 ans pour une élasticité >14,4 kPa était inférieure à celle des patients < 14,4 kPa : 24,4 ± 14,1 contre 71,1 ± 7,1 %, p = 0,0006. Conclusion : Cette étude montre l’importance du suivi des phosphatases alcalines à 1 an chez les patients suivis pour une CSP. Elle confirme également l’importance de la mesure non invasive de fibrose par le Fibroscan comme facteur prédictif de complication à 5 ans notamment pour une valeur de Fibroscan supérieure à 14,4kPa.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Louvet, Alexandre

AUTEUR

  • Bourigault, Charlotte
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