Titre original :

Prévalence du stress post-traumatique chez les étudiants à 1 mois de la levée de la quarantaine et facteurs associés : étude COSAMe

Mots-clés en français :
  • Syndrome de stress post-traumatique
  • COVID-19
  • étudiants
  • quarantaine

  • Covid-19
  • SARS-CoV-2 (virus)
  • Quarantaine
  • Étudiants -- Santé et hygiène
  • Névroses post-traumatiques
  • Infections à coronavirus
  • Virus du SRAS
  • Quarantaine
  • Étudiants
  • Troubles de stress post-traumatique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Santé Publique
  • Identifiant : 2020LILUM378
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2020

Résumé en langue originale

Introduction. Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est une conséquence connue de l’exposition à des catastrophes. Cependant, la survenue de SSPT en population générale, non directement touchée par la maladie à coronavirus 2019, fait débat. Cette étude avait pour objectif d’estimer la prévalence de SSPT chez les étudiants, fortement touchés par la détresse aiguë sévère (DAS) en début de pandémie, d’analyser les trajectoires de réponse psychologique (TRP) au contexte pandémique et d’identifier les facteurs associés au SSPT. Méthodes. COSAMe est une étude transversale répétée ayant interrogé les étudiants universitaires français via en un questionnaire ligne du 17 avril au 4 mai (T1) et du 15 juin au 15 juillet (T2) 2020. Seuls les étudiants ayant participé à T2 ont été analysés. La prévalence de SSPT a été évaluée à l'aide de la PCL-5 (PTSD Checklist for DSM-5). Des caractéristiques sociodémographiques, médicales, socioéconomiques, et des informations relatives au soutien social et au degré d'exposition au contexte pandémique ont été recueillies. Des modèles de régression logistique multivariés ont identifé les facteurs de risque de SSPT. Dans le sous-groupe ayant répondu à T1, les TRP (résilience, chronicité, rétablissement et apparition différée de symptômes) ont été évaluées, ainsi que les facteurs de risque de chronicité chez les étudiants atteints de DAS à T1. Résultats. L’échantillon était composé de 22 883 étudiants de 21 ans en moyenne dont 72,7% de femmes. La prévalence du SSPT était de 19,5%. Le genre féminin ou non binaire, les antécédents psychiatriques, l’exposition à un autre événement traumatique, les indicateurs d’isolement et de précarité ainsi que le sentiment d’être mal informé et un niveau élevé d'exposition au contexte pandémique étaient associés au SSPT. Parmi les 6 947 étudiants ayant répondu à T1, la TRP la plus fréquente était la résilience (73,2%), suivie du rétablissement (10,3%), de la chronicité (9,9%) et de l’apparition différée (6,5%). En cas de DAS, les étudiants à risque de chronicité étaient ceux souffrant d'anxiété habituelle, de troubles du sommeil, d'antécédents psychiatriques, d'exposition à un autre événement traumatique, vivant seuls ou ayant des liens sociaux altérés, fortement exposés au contexte pandémique et mal informés. Conclusion. La forte prévalence du SSPT chez les étudiants universitaires souligne la nécessité d'impliquer la psychiatrie dans les plans de gestion de crise sanitaire liée à une pandémie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : D'Hondt, Fabien - Whatelet, Marielle

AUTEUR

  • Jousset, Améliane
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