Titre original :

Association d’un traitement par mifépristone au misoprostol en comparaison à un traitement par misoprostol seul dans la prise en charge des grossesses arrêtées précoces : étude rétrospective et méta-analyse

Mots-clés en français :
  • mifépristone
  • misoprostol
  • fausse couche précoce
  • traitement médical

  • Avortement spontané
  • Mifépristone
  • Misoprostol
  • Avortement spontané
  • Mifépristone
  • Misoprostol
  • Langue : Français
  • Discipline : MDSCGG
  • Identifiant : 2020LILUM342
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/09/2020

Résumé en langue originale

Contexte Les fausses couches précoces sont l’une des complications les plus fréquentes de la grossesse, et affectent environ 25% des femmes au cours de leur vie génitale. L’objectif de notre étude était de comparer l’efficacité d’un traitement associant la mifépristone au misoprostol, versus misoprostol seul dans la prise en charge des fausses couches précoces Méthode : Ont été incluses dans l’étude rétrospective les patientes avec un diagnostic de grossesse arrêtée précoce, éligibles à un traitement médicamenteux. Un premier groupe de patientes recevait un traitement par misoprostol (800 μg intra vaginal). Après notre changement de protocole, un second groupe recevait un traitement par mifépristone (200 mg per os), puis 24 heures après, le traitement par misoprostol (800 μg intra vaginal). Le critère de jugement principal était l’expulsion du sac gestationnel, sans recours au traitement chirurgical. Secondairement, nous avons réalisé une méta-analyse des études sur ce sujet Résultats : Le premier et le second groupe incluaient respectivement 138 et 142 patientes. L’expulsion du sac gestationnel a été observé pour 109 (80.7%) patientes traitées par misoprostol seul, et 120 (87.6%) patientes traitées par mifépristonemisoprostol (RR= 1.08, 95%CI= 0.98 – 1.20, p= 0.12). Notre méta-analyse incluait 6 études en plus de la nôtre (1031 patientes), l’expulsion du sac gestationnel a eu lieu chez 78.3% des patientes dans le groupe mifépristone -misoprostol, et chez 66.3% des patientes traitées par misoprostol seul. Le risque relatif était donc calculé à 1,22 (IC95% = 1,07 – 1,39). Conclusion : Notre étude rétrospective avant/après retrouvait une tendance à une différence entre les deux groupes de traitement. Cependant, notre méta-analyse montrait une supériorité du traitement associant la mifépristone au misoprostol. Ces résultats devraient être complétés par une étude randomisée en double aveugle avec placebo, afin d’ avoir un meilleur niveau de preuve.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Garabedian, Charles

AUTEUR

  • Dile, Pauline
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