Titre original :

Accès aux soins psychiatriques et addictologiques de droit commun d’une population en situation de précarité sociale : étude rétrospective sur 6 mois à partir d’une population prise en charge par une équipe mobile psychiatrie précarité du Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Équipes mobiles psychiatrie précarité
  • EMPP
  • Boulogne-sur-Mer
  • Pas-de-Calais
  • sans domicile
  • sans-abris
  • aller-vers
  • exclusion
  • accès aux soins
  • droit commun

  • Équipes de soins de santé
  • Service social psychiatrique
  • Exclusion sociale
  • Sans-abri
  • Droit à la santé
  • Équipe soignante
  • Service social psychiatrique
  • Médecine de l'addiction
  • Pauvreté
  • Sans-abri
  • Accessibilité des services de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2020LILUM326
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/09/2020

Résumé en langue originale

Les Équipes mobiles psychiatrie précarité (EMPP) sont des dispositifs destinés aux personnes en situation de précarité sociale et d’exclusion. Leur but est de permettre l’accès aux soins de santé mentale, à cette population spécifique. Elles agissent de manière complémentaire aux dispositifs de secteur, par des dynamiques « d’aller vers ». Ce travail se penche sur l’EMPP de Boulogne-sur-Mer, agglomération du Pas-de-Calais, afin d’étudier son activité et d’en comprendre les spécificités. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, descriptive, rétrospective et monocentrique, dont l’objectif principal est d’étudier l’accès aux soins de droit commun des patients pris en charge par l’EMPP de Boulogne-sur-Mer. Les objectifs secondaires s’intéressent aux caractéristiques sociodémographiques et diagnostiques de cette population, relevées à partir des dossiers médicaux. Sont inclus l’ensemble des patients pris en charge par l’EMPP entre le 1er janvier et le 30 juin 2019. Résultats : Au total, 70 patients ont été inclus. Plus de la moitié des patients ont une orientation unique (28,6%) ou double (27,1%). Les principales orientations se font vers le CMP : 33,1% en consultation avec un infirmier et 20,3% avec un psychiatre. La plupart des hospitalisations sont faites en soins libres. Il y a 8,1% d’orientations vers les soins addictologiques et 8,1% vers les soins somatiques. 15,7% des patients n’ont pas été orientés en droit commun. Les personnes auprès de qui l’équipe mobile intervient sont respectivement porteuses des diagnostics suivants : troubles addictifs (31.1%), troubles de l’humeur et troubles anxieux (16,4%), troubles de la personnalité (13.9%), suivis des troubles délirants (10,7%). 44,3% de la population étudiée possède deux diagnostics. Les diagnostics les plus fréquemment associés sont les troubles addictifs avec les troubles de l’humeur ou anxieux. Conclusion : Cette étude montre l’intérêt des EMPP auprès des populations qui ne ressentent plus le besoin de se faire soigner. Des progrès sont faits dans le but de leur venir en aide : de nombreuses EMPP, aux pratiques diverses, voient le jour en France ; le modèle innovant du logement d’abord fait ses preuves un peu partout dans le monde. Et pourtant il reste beaucoup à faire, mais cela dépend en partie des volontés politiques et des moyens mis à disposition des soignants.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Courtecuisse, Antoine

AUTEUR

  • Devys, Anne-Charlotte
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