• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2013LIL2M288
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 09/10/2013

Résumé en langue originale

Contexte : La maladie coronarienne est la deuxième cause de mortalité en France. Les facteurs de risque cardiovasculaire (FDR CV) dont certains sont modifiables, sont responsables de la survenue de la majorité des Syndromes Coronariens Aigus (SCA). En dépit d’une diminution considérable de la mortalité et l’incidence des SCA ces dix dernières années, la prévention secondaire reste largement insuffisante. Méthodes : Cette étude prospective observationnelle menée sur 11 mois a inclus 52 patients admis pour SCA en Unité de Soins Intensifs Cardiologique du CHRU de Lille et 30 de leurs médecins généralistes (MG) afin d’étudier le suivi post-SCA des patients. Les données ont été recueillies à l’aide d’entretiens téléphoniques semi-dirigés réalisés auprès des patients et des médecins à un mois (T1), 3 (T2) et 6 mois (T3). Des statistiques comparatives ont été réalisées aux trois temps de l’étude (test de Cochran, test de Mc Nemar). La place de la réadaptation cardiaque (RC) dans ce suivi a été étudiée par des statistiques croisées (test de Khi-Deux de Pearson ou test exact de Fisher). Résultats : Une évolution de la pratique d’une activité physique régulière est observée tout au long du suivi (p=0,03). Il existe une amélioration de la correction du bilan lipidique entre 3 et 6 mois (p=0,00). Un nombre important d’évènements CV (5 récidives de SCA, 4 AVC et/ou AIT et un arrêt cardiaque) ainsi que de complications (5 insuffisants cardiaques) est constaté. La réalisation d’une RC présente de nombreux bénéfices : modifier les habitudes de vie (p=0,04 à 3 mois vs p=0,00 à 6 mois) avec notamment le sevrage tabagique à 6 mois (p=0,01) et la pratique d’une activité physique régulière à 3 mois (p=0,00) et à 6 mois (p=0,03), une amélioration des stratégies de prise en charge recommandées par l’HAS comme la prescription du bilan de contrôle lipidique et glucidique (p=0,00 à 3 mois vs p=0,03 à 6 mois) et une amélioration de la qualité de vie des patients à 6 mois du suivi (p=0,02). Conclusions : La prise en charge des FDR CV dans le suivi post-SCA des patients est insuffisante. La prévention secondaire après un SCA pourrait être améliorée par le développement de l’éducation thérapeutique du patient coronarien en ambulatoire, avec une meilleure coordination entre MG, cardiologue et un partenariat avec les patients eux-mêmes.

Résumé traduit

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