Titre original :

Intérêt du suivi post-professionnel amiante pour les retraités d’une entreprise de fabrication d’engrais du Nord-Pas-de-Calais en termes de bénéfices médicaux et socio-administratifs

Mots-clés en français :
  • Suivi post-professionnel, amiante, maladie professionnelle, explorations fonctionnelles respiratoires, plaques pleurales, Maladies professionnelles, Amiante -- Toxicologie, Suivi de cohortes de malades -- France -- Nord-Pas-de-Calais (France)

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2013LIL2M287
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2013

Résumé en langue originale

Introduction : L’objectif principal de ce travail est de décrire les lésions respiratoires sur le plan clinique, fonctionnel et radiologique dans le cadre d’un suivi post-professionnel amiante conduit entre 1998 et 2012 chez des salariés d’une entreprise de fabrication d’engrais. L’impact médicosocial de ce suivi a également été rapporté. Population et méthodes : La population initiale de notre étude comprenait 120 retraités. Ils ont tous bénéficié d’au moins une consultation médicale comportant un examen clinique, des explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) et une imagerie (radiographie pulmonaire et/ou tomodensitométrie thoracique). Les données concernant les démarches et reconnaissances en maladie professionnelle (MP) ont pu être obtenues auprès de la Sécurité sociale en 2013. Résultats : Parmi les retraités, 25 étaient faiblement exposés, 52 moyennement et 43 fortement. La durée d’exposition moyenne était de 20 ans et le délai moyen entre la fin de l’exposition et la 1ère consultation était de 26 ans. Les résultats nous ont permis de montrer que le délai entre la fin de l’exposition et l’apparition des anomalies radiologiques était important (25 ans en moyenne). La perte annuelle moyenne de la Diffusion Libre du Monoxyde de Carbone était de 0,62 ml/min/mmHg/an et celle-ci était plus importante en présence d’anomalie parenchymateuse (0,66 ml/min/mmHg/an). Tous les autres paramètres EFR étudiés diminuaient également sans qu’une différence significative ne puisse être notée selon le niveau et la durée d’exposition, le statut tabagique ou les anomalies radiologiques. A la fin du suivi, 30,8% présentaient des anomalies pleurales et 50,8% des anomalies parenchymateuses et pleurales associées. Parmi les sujets reconnus en MP, 33 bénéficiaient déjà d’une reconnaissance en 1998. Cinquante-neuf retraités sur les 61 à qui une démarche avait été conseillée lors du suivi, ont été reconnus. Conclusion : Notre étude a permis de réaffirmer la nécessité d’effectuer un suivi sur le long terme en raison des délais importants avant l’apparition d’anomalies cliniques, fonctionnelles et radiologiques. La DLCO apparaît un marqueur important pour suivre l’évolution des lésions respiratoires en rapport avec une exposition à l’amiante. L’imagerie thoracique a permis de détecter un nombre non négligeable de lésions pleurales et parenchymateuses pouvant être reconnues en MP.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hulo, Sébastien

AUTEUR

  • Caudrelier, Juliette
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