• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Pédiatrie
• Identifiant : 2020LILUM110
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 07/05/2020

Résumé en langue originale

Quand le syndrome de détresse respiratoire s’aggrave malgré la CPAP, du surfactant doit être administré par l’intermédiaire d’une intubation. Le LISA est une technique d’administration du surfactant moins invasive et sans ventilation mécanique. Ce travail s’intéresse à l’impact de la prise en charge de la détresse respiratoire (CPAP, LISA, Intubation) sur l’incidence de la dysplasie bronchopulmonaire à 28 jours de vie. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 141 prématurés ≤ 32 SA, admis en réanimation néonatale de Lille entre juin 2018 et mai 2019. 52 prématurés avaient été traités par la CPAP, 32 par un succès du LISA et 57 par l’intubation (dont 7 secondaires à un échec du LISA). Les données obtenues à partir du courrier d’hospitalisation et du dossier aux archives, permettaient de décrire une incidence de la dysplasie bronchopulmonaire à 28 jours de vie réduite de 18 % entre le groupe LISA et le groupe Intubation (p = 0,24 en comparant les trois groupes). Concernant les comorbidités de ces nouveau-nés, le canal artériel ouvert retentissant (p = 0,02) et l’hémorragie intraventriculaire gauche (p = 0,04) ont été significativement impactés. La dysplasie bronchopulmonaire à 36 SA était diminuée de 12% entre le groupe LISA et le groupe Intubation (p = 0,33). La méthode LISA a été effectuée (à 75 % au sein du service de réanimation), sur 27,66 % des 141 inclus. Parmi ces 39 tentatives, il y avait un succès dans 82,05 % (32 cas). L’intubation était réalisée dans 86 % des cas, en salle de naissance. Ces résultats ne semblent pas encore extrapolables à l’ensemble des prématurés. Possiblement que cette étude manque de puissance, néanmoins ces résultats sont très intéressants et incitent à la réalisation d’études à plus grande échelle.

Résumé traduit

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